Des opposants au projet de Center Parcs dans les Pays de Loire

Posté par admin le 20 juin 2010

 

Une nouvelle opposition voit le jour en pays de Loire où des riverains entament une lutte contre l’implantation d’un Center Parcs sur leur territoire.

Ce « 6ème Center Parcs », annoncé récemment dans la presse, est prévu, selon une méthode éprouvée de Pierre et Vacances en deux endroits différents potentiels.

L’industriel met  ainsi une fois de plus en concurrence deux territoires dont les édiles auront à coeur de surenchérir l’un sur l’autre en rivalisant d’avantages et de subventions pour attirer l’entreprise. Nous sommes heureux de voir que quelques jours à peine après cette annonce se mettent déjà en route des opposants décidés à ne pas se laisser spolier de leur territoire par le promoteur immobilier et espérons que leurs voisins mis en concurrence avec eux seront aussi vigilants .

Nous relaierons ce blog régulièrement.

 

 

« De nombreuses personnes ont fait un choix, celui de vivre à la campagne, dans des lieux proches de la nature, à l’écart des villes et de leurs zones commerciales.

Aujourd’hui, ce choix de vie est mis en péril au titre du profit.

La nature est en péril sur l’ensemble de la planète, on nous parle d’éco-citoyenneté, et  à côté de cela on accepte l’implantation de centres de loisirs en plein coeurs d’espaces naturels.

Le « CENTER PARC » qui doit s’implanter en Isère, en est l’exemple type.

Nous ne pouvons rester passif devant de tels projets. Notre espace naturel est notre héritage, et nous nous devons de le transmettre aux générations futures.

Voilà la raison d’être de ce blog. »

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Une association doit voir le jour pour relayer ce blog. Je suis en relation avec les associations qui ont lutté contre l’implantation du centre de loisir en Isère, je ne manquerai pas de vous faire passer les informations qu’elles me communiquent.

Soyons unis pour proteger notre patrimoine. »

Source:

http://oppositiongennescenterparck.centerblog.net/?apercu=1277058324

 

Autres informations sur ce projet:
Deux sites à l’étude pour le Center Parcs

Le groupe Pierre & Vacances a demandé au conseil général d’établir une liste de sites susceptibles d’accueillir un futur Center Parcs : un terrain boisé de 200 hectares avec un plan d’eau. Deux sites restent en course au sud-est du département.
Le conseil général travaille à l’implantation d’un Center Parcs au sud-est du département. La compétition est lancée avec la Vienne pour le choix de ce site de 200 hectares appelé à accueillir 4 000 personnes chaque jour. Entretien avec Christophe Béchu, président du conseil général de Maine-et-Loire.
Le groupe Pierre & Vacances a officialisé son souhait d’implanter un Center Parcs en Maine-et-Loire ou dans la Vienne d’ici 2015. Depuis quand travaillez-vous sur ce projet ?

En janvier 2010, Pierre & Vacances a fait savoir que le Maine-et-Loire les intéressait comme département potentiel pour accueillir un Center Parcs. Ils nous ont demandé d’établir une liste susceptible de répondre à leurs critères : un terrain boisé de 200 hectares avec un plan d’eau. Nous avons localisé sept sites. A l’heure où je vous parle des sites ont été écartés. Il en reste deux au sud de la Loire, dans le sud-est du département. Un site dans le Saumurois, un autre dans le Choletais.

Où précisément ?

A ce stade, on ne peut zoomer davantage. Il y a encore des rapprochements fonciers à imaginer. Il y aura des opérations de négociation avec des particuliers, alors…

Quels sont les atouts de la carte Maine-et-Loire ?

Pour dire vrai, il y a quatre ou cinq ans, j’avais pris l’initiative de rencontrer le PDG de Pierre & vacances, Gérard Brémond, pour lui dire les atouts du projet Terra Botanica. Je pensais que le département serait un excellent site pour son groupe afin d’implanter un complexe. Je ne pensais pas à un Centre Parcs particulièrement à l’époque. L’intérêt, c’est que nous nous trouvons dans un triangle Futuroscope, Puy-du-Fou, Terra Botanica. Le communiqué fait par le groupe montre que nos pistes de travail ne sont plus hypothétiques mais sérieuses.

Quelles sont les prochaines étapes de l’avancée du dossier ?

Les équipes du groupe sont venues plusieurs fois pour des repérages techniques. Depuis une semaine, on est vraiment engagés dans la lutte finale avec la Vienne. Fin juin, début juillet, il devrait y avoir une nouvelle rencontre avec Gérard Brémond. La décision devrait être prise à l’entrée de l’automne. Nous préparons ce dossier de manière partenariale. J’ai contacté Jacques Auxiette, président de la Région, il y a une quinzaine de jours. On s’est rapprochés des services de l’État. Nous sommes loin d’être seuls.

Qu’est-ce qui peut faire la différence ?

La qualité intrinsèque des sites est à comparer, la qualité de la forêt, les dessertes routières actuelles ou en projet. Un Center Parcs, c’est 85 % de taux d’occupation. C’est 3 000 à 4 000 personnes en permanence. Une ville supplémentaire. Se posent des questions d’assainissement, d’approvisionnement, d’impact sur le tourisme. C’est aussi des constructions en bois. Nous avons une filière bois à faire valoir ici, peut-être penser à des formations. Voilà, une compétition s’engage et je suis résolument déterminé à tout mettre en oeuvre pour être retenu. Ce serait fantastique pour l’emploi.

Ouest-France

Source:

http://www.angers.maville.com/actu/actudet_-Deux-sites-a-l-etude-pour-le-Center-Parcs_dep-1402760_actu.Htm

 

Center Parcs dans l’Ouest : 50 000 visiteurs par an, 500 emplois…Le Saumurois bien placé…mais…

Dans le Choletais, le mercredi 9 juin, la presse locale titrait : « un Center Parcs dans la forêt de Vezins ?  » A Saumur : « Center Parcs à Gennes, les élus se mobilisent. » On imagine aussi un titre du même acabit dans la Vienne, département concurrent pour l’accueil du site aquatique. La concurrence va être rude. On imagine déjà les termes des négociations que le groupe Pierre et Vacances a commencé avec les Collectivités… Le Saumurois a beaucoup d’atout, mais la problématique environnementale est là. A la lecture du projet, tout le monde a en tête le match environnement/emploi qui se déroule actuellement pour l’aménagement de la zone industrielle de Méron à Montreuil-Bellay (lire les articles du Kiosque en cliquant ici).

Le groupe Pierre et Vacances entend implanter un 6ème Center Parcs en France d’ici à 2015. Après l’ouverture le mois dernier d’un site en Moselle, puis l’ouverture annoncée d’un autre en Isère, d’ici 2012, la société travaille à l’implantation d’un parc dans l’ouest de la France. Au jour d’aujourd’hui, le promoteur du site de loisirs en est au stade des introspectives et des négociations : Deux Régions sont dans la course : la Région Pays de la Loire et la Région Poitou-Charentes. En Pays de la Loire, ce serait en Maine-et-Loire ; en Poitou-Charentes, ce serait la Vienne. En Maine et Loire, deux territoires, un dans le Choletais, un dans le Saumurois. Dans le Saumurois, ce serait le territoire gennois, à 15 km de Saumur et 30 km d’Angers. Il semble clair que chacune des 2 collectivités régionales souhaite être l’heureuse élue. En Pays de la Loire, toutes parlent d’une seule : il faut se battre pour que ce projet voit le jour en Maine-et-Loire, et de par sa spécificité sur le volet tourisme, en Saumurois en particulier. Ce serait le territoire des Bois et Landes entre Gennes et Cunault qui semblerait retenir l’attention du promotteur.

Un investissement de 300 millions d’euros : les collectivités se serrent les coudes

Un projet qui nécessite un domaine de plusieurs dizaines d’hectares, arborés et proches de l’eau, pour y construire 800 cottages, et proposer divers jeux d’eau. De quoi accueillir l’équivalent de 50 000 personnes par an avec à la clé, 500 emplois. Tout bonus pour un territoire qui voit en ce projet, la vente d’un produit touristique global. En tout état de cause, une implantation qui ne pourra se faire sans des financements publics. Le dernier exemple en date, est le projet du parc en Isère qui a été adopté en septembre dernier, pour un site qui verra le jour en 2012 : 7 millions d’euros de fonds seront déboursés par les collectivités. Il semble donc évident que, outre les besoins « techniques et environnementaux » nécessaires à l’implantation, la course à la gagne se jouera à n’en pas douter sur le montant de l’enveloppe proposée par les candidats…C’est la raison pour laquelle, à tous les échelons, les collectivités dont c’est la compétence, c’est à dire le Département et la Région, ne peuvent jouer que main dans la main. Et c’est bien ce qu’ils se sont convenus de faire, que ce soit en Pays de la Loire ou en Poitou-Charentes.

Le Saumurois dispose d’atouts avérés

L’atout essentiel du Saumurois est à n’en pas douter, en terme de paysage, sa situation privilégiée au coeur du Val de Loire, territoire classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unseco. C’est également la première destination touristique du Maine et Loire (avec 70%) et des sites mondialement connus, tels l’Abbaye Royale de Fontevraud, l’Ecole Nationale d’Equitation et son Cadre Noir ou encore son vignoble prestigieux. C’est aussi la proximité du tout nouveau parc Terra Botanica, qui devrait, d’ici peu, faire référence en matière de parc environnementale à vocation aussi pédagogique que ludique.

Mais voilà… l’environnement…

Une grande partie du massif forestier au sud de Gennes est concernée par une Zone Naturelle d’intérêt Faunistique et Floristique (366 Ha). Les  ZNIEFF ne sont pas des espaces protégés mais ce sont des inventaires conduits par la DREAL (1) de chaque région qui définissent des ensembles naturels homogènes dont la richesse écologique est remarquable. La ZNIEFF des « Bois et Landes entre Gennes et Cunault » est une zone boisée parsemée d’étangs peu profonds, sur substrat siliceux à calcaire, à l’origine d’une grande diversité de milieux : landes acides à genêt et bruyère, pinèdes, taillis de feuillus, futaies de chêne, talus à végétation calcicole… L’intérêt botanique de ce secteur est élevé, essentiellement lié à la présence de zones humides qui abritent une importante de biodiversité, et notamment de plantes aquatiques. Le site abrite également de nombreuses espèces d’oiseaux caractéristiques des landes et boisements, avec plusieurs espèces rares ou peu communes en Pays de la Loire, comme l’Engoulevent d’Europe, le Pic noir ou la Pouillot de Bonelli. Sur les étangs, on peut également rencontrer plusieurs espèces de libellules, dont la Leucorrhine à front blanc découverte récemment sur l’étang de Joreau.

Une situation en zone centrale du PNR, des critères strictes

La problématique majeure du site boisé au Sud de Gennes est son insertion en zone centrale du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine (voir carte en PDF joint). Le parc a adopté pour la période 2008-2020 une charte qui encadre toute action au sein du Parc. Cette charte a été reconnue « Agenda 21″ par le Ministère de l’écologie et du développement durable en avril 2010. Elle définit des règles très précises en matière de protection de la biodiversité et des paysages. Elle édicte notamment des préconisations très strictes quand à la construction de bâtiments neufs au sein du périmètre du PNR.
Par ailleurs, comme le souligne Christophe Béchu lui-même dans son interview accordé au journal Ouest France, l’implantation d’une « nouvelle ville » de 3 000 à 4 000 habitants pose la question de l’assainissement et de la gestion de la ressource en eau. Cette question sera d’autant plus sensible dans un secteur réputé pour la présence de zones humides rares à l’échelle régionale (landes boisées humides) et riches en biodiversité. De plus, à l’heure où le Grenelle de l’Environnement 2 préconise des économies drastiques dans les espaces naturels et agricoles consommés par les aménagements (urbanisation, aménagement de zones d’activité notamment), une surface mobilisée de 200 hectares « occupée à 85% » (SIC Béchu) parait énorme.
Si le groupe Pierre et Vacances concentre sa communication « Center Parc » autour de l’environnement et du développement durable, il n’en reste pas moins que ce type d’aménagement, même construit en bois, économisant les énergies, pourraient présenter des atteintes à l’environnement : production de déchets supplémentaires, consommation d’eau et d’énergie (le complexe aquatique géant, chauffé, ne sera, quoiqu’on y fasse, jamais un aménagement développement durable), imperméabilisation de surface, abattage d’arbres pour la construction des infrastructures, création de nouvelles désertes produisant des destructions d’habitats naturels et des obstacles aux déplacements de la faune, perturbation de la faune et la flore (la cohabitation avec l’homme, même en vélo et en espadrilles n’est pas toujours facile)… Des arguments que les défenseurs de l’environnement ne manqueront pas de faire valoir comme ils l’ont fait en Isère.

Le Président du PNR en position d’attente

Alors que Jean-Michel Marchand, Président du Parc Naturel Régional Loire Anjou Tourraine, doit rencontrer le Président Béchu demain, d’ores et déjà, il exprime sa position : « Le site gennois tout proche de l’étang de Joreau est cité concernant l’implantation du village vacances. Pour ma part, je n’en ai pas été informé, du moins pas en ce qui concerne ce lieu précis. Je suis dans l’attente du lieu exact proposé par le promoteur. Cela dit, si c’était ce site qui devait être retenu, c’est un point très sensible au niveau préservation de l’environnement et de la biodiversité. Je ne peux personnellement être contre un tel projet, surtout au regard de l’emploi engendré, des retombrées économiques et touristiques. Mais nous serons particulièrement exigeants au regard de notre charte. Si des zones répertoriées sensibles sont incluses dans le périmètre, l’aménageur devra soit les exclure, soit les traiter de façon privilégiée, avec toutes les précautions nécessaires au regard de la préservation de la biodiversité. »

Les écologistes n’ont pas eu gain de cause en Isère

En Isère, les « anti-projet » n’ont pas eu le dernier mot : Le 19 Septembre 2009, journal Le Dauphiné l’annonçait : « Le cinquième village Center Parcs de France s’implantera bien en Isère, dans les Chambarans, à Roybon plus exactement. Le projet est bouclé, a indiqué hier André Vallini, député et président du Conseil général de l’Isère »…Et ce malgré le vote contre tant sur l’implantation que sur la subvention des Conseillers régionaux verts, appartenant à la majorité du Président socialiste Christophe Queyranne. Lire l’article en cliquant ici et accès au Blog des « Voix contre » en cliquant ici
En PDF joint la carte du secteur de Gennes : La carte en pièce jointe est issue de la fiche ZNIEFF de la zone que l’on trouve sur le site de la DREAL pays de la loire : http://www.pays-de-loire.ecologie.gouv.fr/zonage.php3?type=11&id_regional=21830000

(1) La DREAL, direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement a été créée le 2 mars 2009. Elle est issue de la fusion de la DRE (Direction régionale de l’équipement), de la DIREN (Direction régionale de l’environnement) et de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement). C’est elle qui instruit tous les dossiers d’aménagement (PLU, ZAC, enquêtes publiques en tout genre) pour ce qui concernent les questions d’environnement au sens large (écologie, eau, paysage, sites classés…). Elle formule des avis (favorables ou non), demande des études complémentaires afin d’aiguiller le préfet dans sa décision (déclaration d’utilité publique, autorisation, déclaration conformité loi sur l’eau, etc…). si la DREAL formule un avis négatif sur un projet, il est rare que le préfet n’en tienne pas compte et autorise le projet…

Source:

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=3879

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