- Center Parcs et carrière pour TGV, Ségo et Raff soutiennent les défonceurs de la nature
Posté par admin le 30 décembre 2012
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Ubu n’est pas mort et les politiques , dans leurs courses à l’expansion de leurs territoires, se retrouvent souvent dans des contradictions délicates, ou plutôt délirantes.
Center Parcs, vend, à très haut prix, de la « nature préservée » à des touristes en manque (après l’avoir minutieusement détruite par ses villages industriels de vacances et privatisée).
Les régions, villes et départements se battent comme des chiffoniers pour attirer le « pourvoyeur d’emplois non délocalisables », le bienfaiteur qui va « développer » leur coin.
Les TGV eux aussi « développent » les régions, nous dit on, les désenclavent, créent de l’emploi.
Et d’ailleurs le très écolo center Parcs prône le train et s’installe plus volontiers dans des régions bien pourvues.
Mais pour faire circuler les trains, il faut éventrer des pans entiers de territoires par des voies ferrées, dans des chantiers démesurés, lesquels se justifient par …. la création d’emplois.
Il faut aussi fournir de la matière première, notamment du ballast, par tonnes . Il faut donc créer des carrières pour l’extraire, encore des emplois, non ?
Mais Center Parcs ne veut pas entendre parler d’une carrière à coté de ses villages de vacances. Et du coup les politiques n’en veulent plus non plus ….
Alors qu’est ce qu’on fait ?
On appelle au secours le préfet, les ministres avec qui on s’était déjà mis d’accord sur ces équipements pour tenter d’en obtenir, finalement, la suppression ou la délocalisation, au nom de la création d’emplois, mais au détriment de … la création d’emplois …..
La carrière doit être exploitée par Vinci, celui qui veut, au nom de l’emploi, créer construire et gérer un aéroport démesuré, très impopulaire à notre Dame des landes.
Alors qui va gagner ?
Les pdg de Vinci, de la SNCF ou de Center Parcs?
Les emplois promis-jurés de Vinci, de la SNCF ou de Center Parcs?
Les destructeurs de nature et de terres nourricières ou de liberté Vinci, SNCF ou Center Parcs
Gageons que ces gens là vont finir par s’entendre et se partager les territoires et bénéfices, quitte à détruire un peu plus loin, exproprier un peu plus loin, privatiser un peu plus loin, transporter les pierres d’un peu plus loin.
Ce sera toutes les nuisances, réparties sur de plus grands espaces
Article du canard enchainé du 26/12/2012:
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Ségo et Raff soutiennent les défonceurs de la nature
Selon ses promoteurs, c’est un coin de paradis « dans une nature préservée et accueillante » , qui favorise « des moments de détente et de complicité ».
Manque de bol, dans Center Parcs – le paradis en question – des Trois Moutiers ( Vienne) qui devrait ouvrir en 2015, le chant des oiseaux le disputera aux tirs de dynamite et au passage de camions autour de la future carrière creusée à proximité.
A l’origine de ce chantier, les besoins en ballast de la prochaine ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux construite par Vinci. C’est le site des Trois Moutiers qui, éventré sur 5 hectares, fournira le million de tonnes de cailloux nécessaires.
Or cette histoire burlesque d’environnement se double d’un feuilleton politique. Pendant des années, deux vedettes nationales et locales, ségolène Royal et Jean Pierre Raffarin, se sont battues main dans la main pour l’ouverture du Center Parcs. Lequel pourrait accueillir 4500 touristes par jour et créer 300 emplois durables.
Puis Ségo et Jean Pierre se sont brouillés après que le premier eut fait voter aux législatives pour le dissident PS Olivier Falorni et contre la seconde. Mais les ennemis se sont réconciliés… Grâce au futur TGV, autre chantier porteur pour la région Poitou-charentes. Ils ont donc approuvé de concert le choix d’une carrière à proximité des Trois Moutiers, tout en réclamant – auprès du préfet et de la ministre de l’environnement – que le trou soit déplacé de quelques kilomètres.
Car en l’état actuel, pas moins de 500 camions devraient passer chaque jour à un jet de pierre de la « nature préservée » et des 800 « cottages » de Center Parcs. Sans compter les jets de pierres dus aux explosifs. Le préfet a répondu qu’il avait des affaires plus urgentes à traiter et Batho est aux abonnés absents.
Dire que cette protectrice de l’environnement est une protégée de Ségolène Royal …
Source:
Le Canard Enchainé du 26 décembre 2012
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Autres articles liés:
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Carrière à Saint-Léger : le conseil général est contre
Claude Bertaud ne veut pas entendre parler d’une carrière qui pourrait nuire à Center Parcs. Même si c’est dans le cadre de la LGV…
Suite à l’annonce du projet de carrière de granulats, publié dans nos colonnes vendredi, Claude Bertaud, président du conseil général de la Vienne tient à donner la position de l’assemblée départementale :« Depuis deux ans, le conseil général travaille avec le groupe Pierre et Vacances à la réussite du projet de Center Parcs en Nord-Vienne. Un projet de l’ampleur du Futuroscope, dont nous attendons beaucoup en termes de retombées touristiques, de créations d’emplois et de développement global pour le Nord Vienne au cours des prochaines années. »
« Position défavorable »
Ce projet porte « des valeurs très fortes de développement durable et de respect de l’environnement ». « Tout est fait par les équipes de Pierre et Vacances, par celles du conseil général et de l’ensemble de nos partenaires, pour la valorisation du patrimoine et de l’environnement, à travers ce magnifique projet. » Un projet de carrière est annoncé sur le même territoire dans le cadre de la construction de la Ligne à Grande Vitesse (LGV), résume le patron de l’assemblée départementale. (*)
Le conseil général considère que « ce projet va à l’encontre du souhait d’une grande majorité des acteurs concernés, par les risques qu’il fait peser sur la qualité de l’environnement ». Il tient à confirmer sa « position défavorable par rapport à ce projet de carrière, position rejointe par la communauté de communes du Loudunais, les communes des Trois-Moutiers et de Morton et l’immense majorité des associations très attachées à la préservation d’un cadre de vie de grande qualité dans un environnement respecté ».
(*) Un projet LGV que défend aussi le conseil général qui, écrivait Claude Bertaud, dans « Vivre en Vienne » (avril 2012), veut « profiter d’un investissement colossal comme celui de la LGV Tours-Bordeaux, pour en faire un élément de développement économique et social ». Quand deux projets (Center Parcs et LGV) se télescopent…
Repères : ce projet de carrière pour la LGV prévoit au Moulin-à-Vent (St-Léger), l’extraction d’un million de tonnes de granulats (près de Center Parcs) destinés à combler la zone humide entre Maillé et La Celle-Saint- Avant.
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Source:
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Dossiers-actualite/n/Contenus/Dossiers/Actualite/Center-Parcs-dans-la-Vienne/Le-projet-en-cours/Carriere-a-Saint-Leger-le-conseil-general-est-contre
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Center Parcs : d’une carrière à l’autre ?
Dans le Nord-Vienne, le projet de développement du futur Center Parcs bute sur un point. Depuis plusieurs mois, Vinci veut creuser une carrière de pierre à Saint-Léger de Montbrillais, pour les besoins de la Ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Inenvisageable pour l’ensemble des collectivités. «Ce projet viendrait déséquilibrer la logique environnementale que nous voulons développer avec Center Parcs», estime Jean-Pierre Raffarin. Qui révèle qu’un autre site a été proposé à Vinci, en l’occurrence à Cléré-sur-Layon, dans le sud du Maine-et-Loire. «Je ne souhaite pas que l’un de deux grands projets nuise à l’autre. Je pense que Vinci et l’Etat ont compris que le consensus serait très difficile à affronter.»
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Source:
http://www.7apoitiers.fr/enquete/778/economie-raffarin-passe-a-l-rsquo-offensive
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Un projet qui fait l’unanimité, c’est suffisamment rare dans la Vienne pour être souligné. Même l’association de riverains (Appar) a fini par se faire à l’idée de ce futur village de vacances sur 264 hectares de terrain en pleine forêt, qui comptera 800 cottages et 20 maisons dans les arbres, sans oublier le centre de loisirs au cœur du village. Hier, si le porte-parole de l’Appar, Gérard Leclerc, a pris le micro, c’est pour pester contre un projet aux portes du futur parc de carrière qui elle aussi, fait l’unanimité. Contre elle cette fois.
Claude Bertaud a rappelé l’opposition du conseil général à cette carrière qui vise à fournir la future LGV en granulats ; Jean-Pierre Raffarin a dit qu’il allait en parler avec le groupe Vinci. Quant à la sous-préfète de Châtellerault, envoyée au charbon par le préfet, elle s’est empressée d’allumer un contre-feu : l’enquête publique sur ce projet de carrière s’est terminée vendredi ; le préfet n’a donc pas pu encore donner son avis sur ce projet, contrairement à ce qui a été dit ; et si les services de l’État se montrent plutôt favorables, leur avis n’est que consultatif.
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Source:
http://www.centre-presse.fr/article-213864-center-parcs-vont-ils-y-passer-leurs-vacances-ensemble.html
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Les Trois-Moutiers. Une grande carrière autorisée non loin du futur Center Parcs
La colère gronde dans la Vienne après l’autorisation du Préfet de Région d’exploiter une carrière de pierres à Saint-Léger-de-Montbrillais, à 5 km du futur Center Parcs.
Cette carrière servira à alimenter le chantier de la future ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) qui doit relier Tours à Bordeaux en 2 h 05 à partir de 2017.
Aujourd’hui, Ségolène Royal, présidente de la Région, s’est « étonnée que le Préfet puisse prendre une décision aussi lourde de conséquences, à quelques jours de sa fin de fonction ». Elle écrit par ailleurs que « cette décision va ralentir les travaux de Center Parcs et les activités nouvelles ainsi que les emplois qui doivent être créés ».
Sur place, ce qui inquiète surtout les riverains, notamment ceux des Trois-Moutiers, c’est le trafic routier engendré par la carrière. On attend en effet environ 500 camions par jour pendant un an.
Mais l’exploitation de la carrière sera terminée à l’ouverture du Center Parcs, prévue au printemps 2015.
Plus d’informations dans Le Courrier de l’Ouest du samedi 26 janvier, édition de Saumur.
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Source:
http://www.courrierdelouest.fr/actualite/les-trois-moutiers-une-grande-carriere-autorisee-non-loin-du-futur-center-parcs-25-01-2013 ?
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LGV/CENTER PARCS :
CARRIÈRE DE SAINT-LÉGER : ACCORD DU PRÉFET, DÉSACCORD DES ÉLUS
Quelques jours avant son départ à la retraite, le préfet de la Vienne a légué à son successeur -pas encore désigné- un cadeau empoisonné. Dans le droit fil de l’avis favorable rendu par la Commission départementale de la nature, Yves Dassonville a signé l’arrêté autorisant Vinci à exploiter une carrière à Saint-Léger-de-Montbrillais, dans le Nord-Vienne. Le chantier de la ligne à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique dépend de cet approvisionnement en remblais. « Le site n’est pas sur une zone protégée et aucune habitation ne se trouve à moins de trois cents mètres. Il n’y a donc aucune raison que je m’oppose à ce projet. Si tel avait été le cas, Vinci aurait pu déposer un recours en justice. »
La date limite d’exploitation a été fixée au 31 décembre 2013. Et en aucun cas, les travaux ne pourront durer plus longtemps que prévu. Dans les prochains jours, près de deux cents camions devraient circuler quotidiennement sur la départementale 347. Un va-et-vient qui n’est pas du goût des élus de la Vienne, c’est un euphémisme. À peine la décision du préfet avait-elle été rendue qu’un flot de communiqués déferlait dans les rédactions. En cause : la proximité avec le chantier du futur Center Parcs.
Royal étonnée
« Ce projet entre en conflit direct avec le futur Center Parcs, qui sera une vitrine en matière de développement durable », s’émeut le secrétaire départemental de l’UMP, Olivier Chartier. De son côté, la députée Europe-Ecologie-Les Verts, Véronique Massonneau, pointe du doigt les « nuisances inévitables pour les riverains des communes avoisinantes ». « Il est regrettable de porter ainsi atteinte à l’exemplarité souhaitée pour les chantiers de la LGV et du Center Parcs, en termes de respect de l’environnement et de la population locale. » Ségolène Royal se dit, elle, « étonnée que le préfet puisse prendre une décision aussi lourde de conséquences, à quelques jours de sa fin de fonction ».
Le lobbying intense opéré par Jean-Pierre Raffarin auprès de Vinci n’aura donc servi à rien. En novembre dernier, l’ex-Premier ministre avait indiqué qu’un autre site était pressenti pour couvrir les besoins du chantier de la future ligne à grande vitesse, en l’occurrence à Cléré-sur-Layon, dans le sud du Maine-et-Loire. À l’époque, le Sénateur de la Vienne pensait que « Vinci avait compris que le consensus politique serait difficile à affronter ». Les élus ne s’interdisent pas d’intenter un recours devant le tribunal administratif pour casser la décision du préfet.
Président de la Ligue contre la violence routière de la Vienne, Romain Bonnet a tenu à réagir à la décision du préfet : « Je suis extrêmement choqué et inquiet, affirme-t-il. Dans le Nord-Vienne, nos axes routiers sont déjà surchargés. Près de 500 camions circuleront chaque jour sur nos petites routes départementales. Cela va forcément accroître les problèmes de sécurité routière.» L’association ne compte pas rester les bras croisés. Elle espère que le prochain préfet reviendra sur la décision prise par Yves Dassonville. « Si tel n’est pas le cas, nous envisageons sérieusement d’occuper le chantier de la carrière pour manifester notre mécontentement. »
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Source:
http://www.7apoitiers.fr/enquete/826/carriere-de-saint-leger-nbsp-accord-du-prefet-desaccord-des-elus
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