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- Center Parcs de Roybon : Pierre et Vacances prêt à un compromis (??…)

Posté par admin le 28 décembre 2014

C’est marrant, en 2010, déjà, le père Brémond avait dit à la presse, suite aux blocages juridiques, qu’il était prêt à rencontrer les opposants pour discuter ….
Son avion n’a jamais atterri en Isère !
Et Vallini, lui, avait nommé une médiatrice …
Sa voiture ne s’est jamais garée à Roybon, ah, si, une fois, pour aller essayer de voir des riverains un par un, ce qu’ils ont refusé !

Et de toute façon, personne ne parle « d’aménager » son projet …
Surtout quand le préalable est qu’il ne reviendra sur rien …

Il attend des suggestion des opposants ?
Nous, on en a bien une, mais elle est impolie …

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- De quoi le Center Parcs de Roybon est-il le nom ?

Posté par admin le 27 décembre 2014

De quoi le Center Parcs de Roybon est-il le nom ?

27 DÉCEMBRE 2014 |  PAR JÉRÔME SOLDEVILLE Lire la suite… »

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- Coup d’arrêt pour les travaux du Center Parcs de Roybon

Posté par admin le 25 décembre 2014

Coup d’arrêt pour les travaux du Center Parcs de Roybon

23 DÉCEMBRE 2014 |  PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART Lire la suite… »

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- A Roybon, ZAD en formation

Posté par admin le 25 décembre 2014

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- Center Parcs à Roybon : les travaux sont suspendus !

Posté par admin le 23 décembre 2014

Très chaleureux remerciements aux ZaDistes, qui ont évité, par leur tenacité, à Mrs Vallini, Bachasson, Perraud, Neuder, Barbier ou Cotalorda ( non exhaustif … ) de se mettre naïvement (bien sur), dans l’illégalité !
( Et en plus, ils n’auront plus besoin de se compromettre à nouveau avec le Front national, en partageant bras dessus, bras dessous, les mêmes manifs et les mêmes slogans, ce qui allait finir par être franchement plus que gênant et dangereux, à force …)

Center Parcs à Roybon : les travaux sont suspendus !

Photo Le DL / Christophe AGOSTINIS
Photo Le DL / Christophe AGOSTINIS

16h10:  Pour Jean Jack Queyranne, président de la la région Rhône Alpes:  « Le Tribunal administratif de Grenoble vient de statuer ce mardi 23 décembre sur la procédure en référé relative au projet de Center parcs à Roybon (Isère). S’appuyant sur l’absence de saisine de la Commission nationale du débat public et les dispositions de la loi sur l’eau, le juge a suspendu l’arrêté du 3 octobre 2014 du préfet de l’Isère, dans l’attente d’une décision sur le fond. J’appelle maintenant chacun à prendre en compte ce jugement et à s’inscrire dans une démarche d’apaisement, comme je l’ai toujours souhaité dans ce dossier.»

 

15H40 : Pour Stéphane Peron, président de l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs, la suspension des travaux est une « excellente nouvelle ». « Cela prouve que l’inquiétude sur la question de la loi sur l’eau était légitime. Cette problématique est le talon d’Achille du projet ». Malgré tout, il tempère : « Nous avons tout de même étaient déboutés sur notre recours « espèces protégées ». C’est dramatique… Le vivant n’a pas été pris en compte. Personnellement, je suis déçu. » Le président conclut : « On va continuer à se battre. Nous allons continuer à travailler sur les dossiers. »

15h30 : Alors qu’un conseil municipal doit avoir lieu ce soir, le maire de Roybon Serge Perraud doit s’exprimer devant les médias à 17h.

15h : L’information vient de tomber: le juge des référés suspend l’arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorise les travaux, au titre de la loi sur l’eau. Les travaux du projet de Center Parcs à Roybon, portés par Pierre & Vacances, sont donc de fait suspendus.

« Nous nous réjouissons de cette décision qui montre que ce projet de Center Parcs a été mené de façon précipitée, au détriment de la concertation et du respect du droit », ont (déjà) réagi Michèle Rivasi (députée européenne EELV), Michèle Bonneton (députée EELV), Olivier Bertrand et Catherine Brette (conseillers généraux EELV) mais aussi les élus écologistes de la Région et les secrétaires départementaux et régionaux EELV pour Rhône-Alpes.

 

Plus d’infos à suivre. Et retrouvez notre dossier et toutes les réactions dans le Dauphiné Libéré de ce mercredi 24 décembre.

Source:
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2014/12/23/center-parcs-les-travaux-sont-suspendus

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- Center Parcs de Roybon : un projet contre nature

Posté par admin le 20 décembre 2014

Center Parcs de Roybon : un projet contre nature

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- LA FIN DES GRANDS PROJETS ?

Posté par admin le 20 décembre 2014

LA FIN DES GRANDS PROJETS ?
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- Derrière Center Parcs, un groupe en difficulté qui survit grâce aux cadeaux de l’Etat

Posté par admin le 20 décembre 2014

Derrière Center Parcs, un groupe en difficulté qui survit grâce aux cadeaux de l’Etat

ANDREA BAROLINI (REPORTERRE)

jeudi 18 décembre 2014

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- Saint-Cast-le-Guildo, Pierre et Vacances : le projet de résidence définitivement abandonné

Posté par admin le 20 décembre 2014

Ce projet, du même promoteur avait quelques ressemblances avec le projet de Roybon.
Des élus et commerçants alléchés transformés en propagandistes, des promesses d’emplois, un flirt avec l’illégalité avec le loi protégeant le littoral, une opposition avec des recours en justice, une grande manifestation des pour, des menaces envers un des opposants …
Et finalement, ce sont les investisseurs potentiels qui ne viennent pas !
En effet, comme pour le Center Parcs de Roybon, Pierre et Vacances ne comptait pas débourser d’argent pour ce projet, mais le faire dépenser par d’autres, surtout de petits investisseurs alléchés par l’argent facile à gagner, après des campagnes de promotion sophistiquées.
Et si celui de Roybon s’effondrait pour la même raison ?

Les élus et la préfecture qui voulaient laisser ce carnassier déboiser se sont-ils assurés que Center Parcs était vraiment capable de mener ce projet, qu’il avait réussi à pré-vendre ses cottages ?

Un autre angle d’attaque peut-être …
Pas notre préféré, mais potentiellement redoutable.

Petit historique sur St Cast ici:
http://chambarans.unblog.fr/2011/02/19/saint-cast-le-guildo-permis-illegal-en-faveur-de-pierre-et-vacances-maison-dopposant-vandalisee-manifestation-pour-faire-plier-le-tribunal/

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Saint-Cast-le-Guildo, Pierre et Vacances : le projet de résidence définitivement abandonné

19 décembre 2014 à 21h12 (Document DR) Après avoir été reporté une première fois, le projet de résidence de tourisme Pierre et Vacances, à deux pas de la grande plage, à Saint-Cast-le-Guildo, est finalement abandonné « faute d’une commercialisation suffisante » indique-t-on au siège parisien du groupe. « On était bien loin en effet d’avoir vendu 60 % de nos lots ce qui est le minimum pour commencer les travaux ! ». Un projet de 27 millions d’euros Ce projet de résidence de tourisme haut de gamme était le premier du groupe Pierre et Vacances sur la côte d’Émeraude et le deuxième dans le département après la résidence de Perros-Guirec (22). D’un montant total de 27 millions d’euros, le projet castin était constitué de deux bâtiments de deux étages (soit 66 appartements) et de 24 maisons de deux à quatre pièces accessibles tout au long de l’année, situés à 150 m de la mer, à proximité immédiate de la piscine municipale, sur un terrain de près de 12.000 m². Les travaux auraient dû commencer au cours du trimestre 2013 pour une livraison l’été dernier. Avec ce projet, il était prévu la création de plusieurs dizaines d’emplois à l’année sur le site. La mairie réfléchirait à un projet de substitution.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/saint-cast-le-guildo-pierre-et-vacances-le-projet-de-residence-definitivement-abandonne-19-12-2014-10468714.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=RSS-22

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- MONTCEAU-LES-MINES, 150 personnes en quête d’une « autre information » sur Center parcs

Posté par admin le 20 décembre 2014

MONTCEAU-LES-MINES, 150 personnes en quête d’une « autre information » sur Center parcs

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- Center Parcs de Poligny, les partisans finissent par faire une réunion publique.

Posté par admin le 20 décembre 2014

Center Parcs de Poligny : « on n’était pas obligé de faire ce débat »

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- A Serge Perraud, maire de Roybon.

Posté par admin le 17 décembre 2014

A Serge Perraud, maire de Roybon.

 

 

Nous nous connaissons depuis longtemps Serge. Pendant plus de trente ans, j’ai été directrice de l’école de Viriville et tu étais notre transporteur attitré. Aux sollicitations diverses m’incitant à changer, je répondais que tu étais de chez nous et que nous étions contents des services de l’entreprise. Tu nous avais même transportés gratuitement à Grenoble pour aller manifester contre une fermeture de classe.

Je n’avais donc aucune raison de craindre ton accession à la mairie : tu ne nous avais pas dit que tu appartenais à l’UDI te référant plutôt à ton grand père dont ce n’était pas l’orientation, ton soutien au projet de center parc était modéré, et tu annonçais des réunions fréquentes de Roybonnais pour discuter des problèmes de la commune.

Si l’on ajoute que tu es d’un abord facile et que nos divergences au sujet de ce projet touristique n’avaient été, jusque là, que l’occasion de plaisanteries, je n’avais aucune raison de me méfier.

 

Quelle n’a donc pas été ma stupeur, samedi 6 décembre. Je venais de faire des emplettes à la boulangerie pâtisserie. Et oui, je fais travailler les commerçants du village lorsque je peux accéder à leur boutique ce qui n’est pas toujours le cas : je suis handicapée, les trottoirs sont hauts, il n’y a pas de bâteau pour y accéder facilement, la chaussée est mauvaise et je me suis cassée le poignet il y a quelques mois en tombant.

Tu étais sur la place, facilement reconnaissable grâce à ton chapeau. Je baisse donc la vitre de la portière pour te saluer, te féliciter d’avoir fait couper les arbustes qui encombraient les talus de «  la route des platanes », te demander où en était la «  Poste » car on entend tous les bruits y compris celui d’une fermeture à la fin de l’année et savoir quand tu pensais organiser une réunion de tes administrés.

Tu t’es alors précipité, m’injuriant : j’étais une étrangère, mes parents étaient étrangers. C’est vrai, je m’appelle Pistone ! Mon arrière grand père est venu d‘Italie aider à construire la ligne de chemin de fer Grenoble Veynes. Mineur, il faisait sauter les rochers. Une belle Vifoise l’a séduit, un bébé était en route, et, comme cet Italien avait le sens de l’honneur, il n’est pas reparti. Je n’avais rien à faire à Roybon, je pouvais foutre le camp. Qui peut dire qu’il n’a pas un «  étranger » dans ses ancêtres ? On dit bien que chacun a un prince et un bagnard dans sa lignée ! Plus grave, Serge, tu m’as conseillé de prendre garde à ma voiture. Etait-ce une menace, ou le premier magistrat de la commune, chargé du maintien de l’ordre, me disait-il ainsi qu’il veillait sur la sécurité de ses administrés ? Tout cela se faisant sous l’œil médusé des présents dont une équipe de France 4 en train de filmer.

Quel motif à une telle hargne qui ne pouvait que m’amuser tant elle était incompréhensible ? J’en ai eu l’explication. J’étais allée, la veille, à St Marcellin, voir un documentaire très intéressant sur les résistants du Vercors. Marc Serratrice, interviewé dans le film, était présent dans la salle. Il y a eu discussion. Je suis intervenue pour parler de la guerre de 1940-44 à Roybon, période que je connais bien pour l’avoir vécue et surtout pour avoir, il y a dix ans, avec des camarades du club des retraités, rencontré des personnes qui avait participé à la Résistance, résistance des maquis ou celle, plus obscure et dont on ne parle jamais, des Roybonnais qui ont caché des armes, abrité des Juifs ou aidé les réfractaires au STO. J’ai évoqué ces souvenirs, parlé de ceux qu’on appelait «  terroristes ‘ » ou que du moins les Allemands et leurs soutiens appelaient ainsi, et qui étaient les défenseurs de la France et … des Chambarans ! J’ai évoqué aussi ceux, qu’aujourd’hui, certains appellent « terroristes » et qui campent, dans des conditions précaires, à la Marquise. Ils sont venus parfois de loin pour défendre ….les Chambarans ! Serge, tu sembles avoir tes «  mouchards » jusqu’à St Marcellin puisque dès le lendemain tu avais le compte rendu – conforme ? – de mon intervention et c’est ce qui t’a rendu «  fou » !

 

Attention, Serge ! Je le rappelle : tu es le premier magistrat de la commune, chargé, dans tes attributions, de la sécurité et de la bonne entente de ses concitoyens. Aujourd’hui, on entend des propos inadmissibles par leur violence et leur haine. On ne peut pas accepter que tel agriculteur, se vantant d’avoir déchargé du lisier devant la préfecture, menace les « anti center parcs » d’en faire autant dans leur cour. On ne peut pas dire «  vouloir chasser de notre territoire les terroristes » tout en se prétendant prêts à accueillir des milliers de touristes.

 

Je redis que la population de Roybon n’a jamais été xénophobe et que si un de ces jeunes qui habite la Marquise venait demander de l’aide il serait bien accueilli. Je te demande donc Serge, de faire en sorte que notre village retrouve son calme et sa sérénité.

 

A Roybon, le jeudi 11 décembre. Michelle Pistone.

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- Réponse aux propos de Messieurs Barbier, Cazeneuve, Vallini concernant la Démocratie et l’Etat de Droit

Posté par admin le 15 décembre 2014

Réponse aux propos de Messieurs Barbier, Cazeneuve, Vallini concernant la Démocratie et l’Etat de Droit

mardi 9 décembre 2014

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- Moi, Martin, 20 ans, zadiste à visage découvert

Posté par admin le 15 décembre 2014

Une maison occupée par les "zadistes" pour empêcher le projet de centre de loisirs du groupe Pierre & Vacances à Roybon, dans l'Isère.

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- Pour faire grossir sa bulle, Center Parcs drague les pouvoirs publics

Posté par admin le 15 décembre 2014

Pour faire grossir sa bulle, Center Parcs drague les pouvoirs publics

Pour faire grossir sa bulle, Center Parcs drague les pouvoirs publics
(Crédit photo : Wikimedia)
Enquête – Ce week-end, de nouvelles manifestations ont eu lieu à Roybon, dans l’Isère. Mais l’appétit du groupe Pierre et Vacances, derrière le projet, ne faiblit pas. Il prévoit même de « mailler tout le territoire ». Comment ? Explications.

Sur la place du village de Roybon, une banderole « Center Parcs, un avenir pour notre territoire » répond aux graffiti« Non au Center Parcs » qui longent les départementales iséroises. Chaque dimanche, des milliers d’habitants favorables au projet manifestent contre l’installation d’une ZAD (zone à défendre) par les opposants. Depuis que les tractopelles ont fait leur entrée, le 20 octobre dernier, dans la forêt des Chambarans, la paisible commune de 1 300 âmes est tiraillée.

Sous les projecteurs à cause de sa résonance avec Sivens, le projet de Roybon n’est pas une exception. Depuis le rachat du concept néerlandais de « tourisme nature » par Pierre et Vacances en 2001, les Center Parcs poussent comme des champignons sur le territoire français. De la Moselle à l’Eure, en passant par la Somme, l’Aisne et le Loire-et-Cher, cinq domaines accueillent déjà près d’un million de visiteurs chacun par an. D’ici à 2018, leur nombre devrait doubler. « Le principe de Center Parcs, c’est le tourisme de proximité. Nous ciblons les personnes qui vivent dans un rayon de 200 kilomètres, explique Jean-Michel Klotz, directeur général adjoint du groupe Pierre et Vacances.On en construit tous les deux ans jusqu’à ce que le territoire soit correctement maillé. » Prochaine ouverture : le Center Parcs des Trois-Moutiers, dans la Vienne où les cottages sont déjà sur pied. Puis viendront ceux de Saône et Loire et du Jura, où les enquêtes publiques sont sur le point d’être lancées. Si tout se passe selon les plans de l’entrepreneur, dans quatre ans, dix minivilles d’une capacité d’accueil de 2 000 à 5 600 vacanciers, seront installées sur un total de 2 085 hectares de forêts. Center Parcs occupera alors la superficie de la ville de Chambéry.

Gourmande en terre, la branche « écotourisme » de Pierre et Vacances l’est aussi en argent public.« Le groupe est un champion des montages financiers », souligne Philippe Debard, chargé de mission à l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) de Lorraine, auteur d’une étude sur l’implantation du Center Parcs du Domaine des Trois forêts en Moselle. « Cela peut paraître surprenant, mais ici, le Groupe n’a déboursé que 25% du coût total du projet. » Sa stratégie, un brin alambiquée, est bien huilée. Explications.

Etape 1 : chercher un territoire déshérité

Loudun, dans la Vienne ; Roybon, en Isère ; Poligny, dans le Jura… Qu’ont en commun les sites sur lesquels le groupe Pierre et Vacances décide de s’implanter ? « Leur environnement naturel et la proximité de la clientèle, explique Jean-Michel Klotz, chargé du développement au sein de Pierre et Vacances Center Parcs. On regarde la zone de chalandise, les axes d’accès ferroviaires et autoroutiers », énumère-t-il encore. En resserrant la focale, un autre point commun émerge : le déclin économique qui frappe ces bassins de vie. Dans le cas isérois, « on parle d’une zone extrêmement déshéritée, ni touristique comme dans les stations de montagne, ni industrielle comme à Grenoble, explique Christian Pichoud, vice-président du conseil général de l’Isère chargé de l’économie touristique et de la montagne. On est donc très heureux que le Center Parcs vienne rééquilibrer les choses. » Dans la Vienne, le bassin d’emploi concerné « vit surtout de la production de melon », explique Joël Pageot, responsable du Pôle emploi de Loudun. Dans le Jura, l’affinage de comté reste le secteur qui offre le plus de débouchés. En Moselle, le territoire périclite depuis que l’usine de chaussures Bata est repartie en République tchèque. Quant au village de Roybon lui-même, qui par le passé vivait de l’industrie textile, le pronostic vital est engagé. « La moitié de la population a plus de 50 ans, le nombre d’habitants a chuté de 1 500 à 1 300 ces dix dernières années, note le maire, Serge Perraud. La Poste et la gendarmerie menacent de fermer, l’école est sur le point de perdre une classe, les banques projettent de retirer le dernier distributeur. L’EPHAD(Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ndlr) est devenu le seul employeur du village : c’est l’exode. »

Les chiffres du ministère de l’Economie assombrissent encore le tableau : entre 2000 et 2012, la dette de la commune a explosé, passant de 599 à à 5 200 euros par habitant. Dans ces circonstances, les 900 000 euros de taxe de séjour annuelle que pourrait rapporter le complexe touristique sont plus que bienvenues. « Quand vous dites aux gens qui ont soif : “on va vous donner de l’eau”, ils ne s’interrogent pas sur la couleur de l’eau », lâche Myriam Laïdouni-Denis, porte-parole du groupe Europe Ecologie - Les Verts (EELV) en Isère.

Etape 2 : promettre des emplois…

« Ce type de projet crée des emplois non délocalisables, ça ne se refuse pas », confirme Denis Brunellière, conseiller pour les équipements touristiques au conseil général de la Vienne. Dans le département, les 600 postes à pourvoir ne sont pas passés inaperçus. « Avant même l’ouverture des recrutements, on avait reçu 2 500 candidatures spontanées », souligne Loïc Pageot,responsable Pôle emploi chargé du recrutement pour Center Parcs. Ce besoin criant d’activité était le même en 2010, lors de l’implantation du Center Parcs de Moselle. Sur les 600 salariés embauchés, 59% étaient auparavant au chômage et 11% bénéficiaient du revenu de solidarité active (RSA), selon l’Insee. Dans la Vienne, comme en Moselle, Center Parcs deviendra finalement le premier employeur du bassin d’activité.

« De l’emploi oui, mais quel emploi ? », s’interroge Myriam Laïdouni-Denis. A l’Insee, Philippe Debard confirme ses craintes :« Center Parcs, ce sont des petits salaires et des petits horaires ». Parmi les salariés du Center Parcs de Moselle, « 60% touchent le smic horaire, dont près de la moitié seulement 319 euros par mois, du fait d’un contrat de travail hebdomadaire de neuf heures, en tant qu’agent technique de nettoyage », lit-on dans son étude. Ainsi, les 697 emplois promis par Center Parcs en Isère tombent à 468 une fois convertis en équivalents temps plein. « Ce sont des postes en pointillés, qui impliquent beaucoup de trajets », souligne Myriam Laïdouni-Denis. « Il y a des gens à qui cette organisation convient très bien, rétorque Christian Pichoud, défenseur du projet au sein du conseil général de l’Isère. Et contrairement aux stations de ski, ce sont des emplois à l’année, il n’y a pas de lits froids. » Son dernier argument : la taille du groupe, qui « implique la présence de représentants du personnel et constitue une garantie sur les conditions de travail ». Un optimisme qui résiste mal à l’examen des Center Parcs existants. En Moselle, l’Insee a relevé un turnover de 30% chez les employés, tandis que, ces dernières années, la vie du Center Parcs de l’Aisne a été émaillée par des conflit sociaux, les salariés dénonçant en 2012 « de graves problèmes de salaires et de conditions de travail », selon les mots de la CGT. Ce bilan sévère mérite tout de même quelques nuances. Les salariés de Center Parcs bénéficient d’un treizième mois et d’embauches pérennes. « A Roybon, 80% seront en CDI », souligne Jean-Michel Klotz, de Pierre et Vacances.

… et des retombées économiques

« Au-delà des emplois directs créés sur le chantier, puis sur le site, l’implantation d’un Center Parcs entraîne, pour nos territoires ruraux, de fortes retombées économiques », poursuit Denis Brunellière, au conseil général de la Vienne. « Les offices du tourisme et les commerçants se réjouissent de voir les vacanciers arriver par milliers », note Joël Pageot, à Pôle emploi. Seul bémol, Pierre et Vacances promet des séjours passés à buller plutôt qu’à vadrouiller. « Le système incite à vivre en vase clos », résume Philippe Debard, de l’Insee. Une étude réalisée par le groupe en 2012 auprès des vacanciers du domaine de Laon, dans l’Aisne, confirme : 76% d’entre eux n’envisagent pas d’escapades hors du site. « On observe clairement une tendance chez les consommateurs à préférer l’expérience simulée, vécue dans un contexte de plus en plus spectaculaire et extravagant, à la réalité », note Antonnella Caru, chercheuse en marketing dans un article paru dans La revue française de gestion. Une analyse contredite par Center Parcs. « Comme les séjours s’allongent, les gens passent plus facilement une journée à l’extérieur », assure Jean-Marie Klotz.« Même si les sorties ne concernent que 10% des visiteurs, 10% sur 300 000, c’est toujours ça de pris, rétorque le maire de Roybon. Ça pourra aider le jeune boucher qui vient de s’installer à tenir sur la durée. » Le commerçant ne pourra miser que sur ces quelques vacanciers échappés. Pour nourrir, sur place, ses milliers de résidents, Pierre et Vacances fait appel à Eléor, l’un des leaders mondiaux de la restauration collective.

Malgré ces occasions manquées, l’impact sur le territoire n’est pas nul. En Lorraine, l’Insee dénombre « une trentaine d’emplois générés par l’activité du domaine, et plus de 90 emplois par la consommation de ses salariés ». Dans le Jura, certains regardent ces promesses de dynamisme d’un œil inquiet : « Si les gens viennent s’installer ici, c’est pour être tranquilles, estime Véronique Guislain, présidente du collectif de vigilance citoyenne Le pic noirUne ville qui se crée du jour au lendemain et 2 000 personnes qui arrivent et repartent en voiture chaque semaine, c’est un sacré bouleversement dans un milieu rural paisible. Parce que, ici, 2 000 habitants, c’est une ville », précise-t-elle dans un rire franc.

Etape 3 : se faire désirer 

Tandis que ses projets se concrétisent dans l’est, Pierre et Vacances prospecte dans le Lot-et-Garonne. « Pour faire en sorte que les Toulousains et les Bordelais puissent profiter du concept », explique Jean-Marie Klotz. Entre les communes des Landes, de Gascogne et celles du Val-d’Albert, semaine après semaine, la presse locale relaie les appels du pied des élus et les hésitations du promoteur. La Saône-et Loire et le Jura ont connu cette phase de suspens. « Que le meilleur gagne », lançait en 2012 Rémi Chaintron, président du conseil général de Saône-et-Loire, à l’époque convaincu que le groupe trancherait entre les deux projets. Finalement, les deux ont été retenus. A la région Rhône-Alpes, on parle même, sous couvert d’anonymat, de « chantage à l’implantation et à la création d’emplois », avant de nuancer : « c’est un cas classique de mise en concurrence territoriale : si le Center Parcs ne trouve pas son compte ici, il ira s’implanter ailleurs ».

Etape 4 : faire financer les infrastructure par les partenariats public-privé

Pour décrocher la timbale, les élus sont donc prêts à débourser. D’un territoire à l’autre, leur soutien prend des formes variées. Dans la Vienne, les collectivités se sont laissé tenter par le partenariat public-privé. « Le complexe touristique passe par une Société d’économie mixte (SEM), qui réunit l’ensemble des collectivités », explique Denis Brunellière. Dans un premier temps, chacun verse son obole : 19,3 millions pour le département, 13 pour la région Poitou-Charentes et 1 million pour la communauté de communes. A cela s’ajoutent 15 millions de subventions versées directement par l’Etat. Une fois cette somme rassemblée, les collectivités peuvent lever des fonds auprès d’investisseurs publics ou privés, comme le Crédit agricole ou la Caisse des dépôts et consignations. Finalement, les 138 millions d’euros de coût d’infrastructures seront pris en charge par la SEM, dans laquelle Pierre et Vacances n’a pas mis un sou.

En Isère, le montage financier diffère. Le département se porte directement acquéreur, pour 7 millions d’euros, des parties communes du futur complexe. De son côté, la région Rhône-Alpes a décidé de verser, en 2009, une subvention du même montant, au titre du soutien à l’emploi et au développement durable. « Dans le cas où le projet se poursuit, c’est grâce à cet investissement que les cottages pourront être certifiés HQE, haute qualité environnementale » explique-t-on au sein du conseil régional. De son côté, le syndicat des eaux investit gros pour construire une nouvelle station d’épuration – « dimensionnée selon les besoins de Center Parcs », selon Christian Pichoud – et pour rénover le réseau d’eau existant. « On en avait bien besoin, on avait 70% de déperdition », se justifie Serge Perraud, le maire de Roybon. A l’image des autres collectivités, la commune se plie en quatre pour accueillir Center Parcs. Pour les besoins du projet, le plan local d’urbanisme a été révisé et le terrain sera vendu 30 centimes le mètre carré, contre 18 euros pour les particuliers. « Ce terrain n’aurait de toute façon rien rapporté, se justifie Serge Perraud. Là, on gagne 600 000 euros, ce n’est pas rien. Et on considère que ce prix attractif est un investissement. » De son côté, Center Parcs revendra ses cottages plus de 3 000 euros le mètre carré.

Etape 5 : faire financer les cottages à grand renfort de niches fiscales

On touche alors la deuxième astuce du groupe. Center Parcs ne finance pas lui-même ses résidences hybrides, à mi-chemin entre le bungalow et le chalet. « On vend des hébergements à des investisseurs privés, institutionnels ou particuliers », explique Jean-Marie Klotz. Cette trouvaille née dans les années 1970 et baptisée « nouvelle propriété » est l’idée phare de Gérard Brémond, l’inoxydable pédégé de Pierre et Vacances. Un système qui a, lui aussi, largement bénéficié de la générosité des pouvoirs publics. Le principe ? L’acquéreur du cottage signe un bail pour neuf ans pendant lesquels Pierre et Vacances gère le bien et lui reverse un loyer. Pendant toute cette période, le propriétaire bénéfice d’attractives réductions d’impôts, la niche dite « Censi-Bouvard ». Mis en avant sur le site du groupe, ce dispositif permet au propriétaire de se voir exonérer jusqu’à 3 666 euros d’impôts par an pendant neuf ans tout en récupérant la TVA de son investissement.« Pour les EPHAD, ces déductions d’impôts ont une justification sociale », estime Jean-Marie Chosson, élu EELV à la région Rhône-Alpes. « Mais les plus gros bénéficiaires sont les mastodontes du tourisme. » Fortement contesté par quelques députés, le dispositif devait arriver à échéance en 2012 et disparaître alors de sa belle mort.

C’était sans compter l’influence de Gérard Brémond. Le 30 octobre 2012, l’homme d’affaires était reçu dans le bureau de Jérôme Cahuzac (voir l’agenda de ce dernier ). Le 14 novembre, celui qui était alors ministre délégué au Budget présente, devant l’Assemblée, un amendement prolongeant le dispositif Censi-Bouvard. Le texte est adopté dans la foulée. En matière de lobbying, le pédégé de Pierre et Vacances n’en serait pas à son coup d’essai. Selon le journal Les Echos qui, en 2007, dressait son portrait, certains textes sont surnommés « les amendements Brémond » dans les couloirs de l’Assemblée.

Pourtant, les vents jusqu’ici favorables à Pierre et vacances pourraient tourner. En 2012, le montant d’abattement fiscal du dispositif Censi-Bouvard est passé de 25% à 11% de la valeur du bien. « La dynamique fiscale est moins forte, reconnaît Jean-Michel Klotz, le modèle va évoluer. » Dans les Center Parcs en projet, comme ceux de la Vienne et de l’Isère, les investisseurs institutionnels, non concernés par la niche fiscale, achètent plus de cottages que les particuliers. Parmi eux, des mutuelles, des banques et la Caisse des dépôts et des consignations. « C’est encore pire que des niches fiscales, c’est un établissement public qui verse directement de l’argent à Center Parcs,s’emporte Stéphane Peron, ancien conseiller fiscal qui a pris la tête de l’opposition au Center Parcs de Roybon. La CDC est censée utiliser l’épargne des Français, notamment le livret A, pour financer des projets d’intérêt général, comme le logement social. Là, elle sert clairement un intérêt privé. »

Niches fiscales, investissements institutionnels, subventions et participations directes des collectivités, agacent profondément Jean-Marie Chosson. « Avec tout cet argent, on pourrait soutenir l’artisanat, les Scop, renforcer des circuits courts, développer un écotourisme mieux réparti sur le territoire et mettre en avant les atouts de la région », souligne l’élu. Sur cette dernière mission, Pierre et Vacances répond présent. « Les tenants du projet disent qu’il est représentatif de l’identité jurassienne, souligne Véronique Guislain, à Poligny. Avec une bulle tropicale à 29°C ? Je reste perplexe… »
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Source:
http://www.terraeco.net/Pour-faire-grossir-sa-bulle-Center,57736.html
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- Les élus pro Center Parcs accueillent l’extrême droite avec les honneurs.

Posté par admin le 11 décembre 2014

A Roybon, les pro-Center-Parcs revendiquent d’être « chez eux » et disent en avoir assez que des étrangers se mêlent de leurs affaires.

Tous les étrangers ?

La manifestation de dimanche 07/12 dont ils sont si fiers a mobilisé toutes les organisations patronales rhônalpines qui ont massivement appelé leurs troupes à venir faire nombre.

Les élus « pros » de toute l’Isère ont fait de même.

Une secte patronale nommée « STOP », pour « La Société qui Travaille avec des Ouvriers et des Patrons » s’était déplacée de la Drôme et ses troupes arboraient fièrement des tee-shirts frappés de son logo pétainiste.

Tous ces gens là ont hurlé contre nous, la « valeur travail » et ont ordonné à leurs troupes patronales ou collaboratrices de se réclamer du « peuple ».
Vous savez, le peuple, le seul bon et vrai peuple, celui qui bosse, celui qui en chie « noblement » au boulot, celui qui obéit au système, se tait, celui qui consomme pour faire tourner la machine qui va lui redonner du travail, celui qui « mérite son salaire » et le rang de « personne bien » qui va avec, celui « qui-n’est-pas-un-assisté-pouilleux-écolo-bobo-terroriste-et-fainéant-au-rsa-payé-par-les-travailleurs-qui-se-lèvent-tôt », celui qui veut et re-veut de la croissance ….

Tous ces gens qui se sont déplacés en bons serviteurs du patronnât et du capitalisme ont hurlé leurs slogans contre nous, ont entonné à tue tête  » On est chez nous  » et ont même chanté la marseillaise, sous le regard ravi de madame d’Ornano, la représentante grenobloise du front national venue avec ses amis.

Ces sinistres personnages étaient présents en tête de manif, ou à la tribune de la mairie de Roybon, invités ravis et aux cotés du maire de Roybon, du président de l’association des pour, De Yannick Neuder, le président de la communauté de communes et maire de Saint Etienne de Saint Geoires, de Joëlle Huillier, députée, ou de jean pierre Barbier, le député-maire qui demande à l’assemblée nationale qu’on militarise le chantier pour en chasser les opposants.
Bras dessus, bras dessous avec les élus locaux de gauche comme de droite, les représentants de l’extrême droite pétainiste ont souillé les rues de Roybon sans entrave, sans souci, sans rejet …
Belle et chaleureuse complicité !!

Lorsque nous attaquons le capitalisme dans un des ses pire projets, les représentants de l’extrême droite deviennent fort fréquentables.
On leur déroule le tapis rouge, on les invite aux tribunes et on leur demande leur soutien actif contre nous.

A Roybon, ce dimanche là restera dans nos mémoires un dimanche noir et révélateur.
Les « élus de la république », les guignols démocrates, ont fait alliance officielle avec les fascistes, pour sauver Center Parcs et son monde.

Dimanche prochain, ils reviennent tenter à nouveau de se débarrasser de nous.

Ne votez plus, à chaque convulsion du capitalisme, il n’y a plus qu’un parti horizontal unique, celui de ses serviteurs, alliés et complices, celui des esclavagistes et des destructions !

Zads partout !

Pétain, reviens, t’as oublié tes chiens !!

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- CENTER PARCS DE ROYBON : LE COTE OBSCUR DE LA FORCE

Posté par admin le 10 décembre 2014

CENTER PARCS DE ROYBON : LE COTE OBSCUR DE LA FORCE

08 DÉCEMBRE 2014 |  PAR BERNARD KUNTZ

Center Parcs de Roybon : le côté obscur de la force.

 

Le bois des Avenières, qui surplombe le petit village de Roybon, au sein de la vaste forêt de Chambaran, n’est pas « un trou de verdure ». Il est situé au sommet d’un bassin versant et, pour continuer à mal parodier Rimbaud, il y chante mille rivières. Selon des études moins poétiques, le site recouvre partiellement un aquifère de plusieurs centaines de km2 , connu sous le nom de « molasse du Miocène », identifié par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée comme à forte valeur patrimoniale.

Le bois des Avenières comporte une vaste zone humide, elle aussi à forte valeur patrimoniale, et abrite au moins 37 espèces dites « protégées », comme l’emblématique « écrevisse à pied blanc ». Certains y ont même aperçu des cigognes noires, pratiquement disparues, et même, mais n’en dites rien, des lutins, des elfes et des nymphes…

Le bois des Avenières, auquel on accède par une petite route ou par des chemins bucoliques, c’était encore l’un de ces derniers endroits où trouver la paix, parmi les chants d’oiseaux printaniers ou les bourdonnements de l’été. Avant que ne s’y abattent les rigueurs hivernales, l’automne y fournissait champignons et châtaignes à profusion. Puis la forêt s’endormait, paisible, dans son manteau de neige, de vent et de frimas.

Oui, le bois des Avenières était magique. On s’y promenait en liberté au milieu de mille légendes, dans le frisson du feuillage et ce vibrato mystérieux que Giono appela « Chant du Monde ».

Mais un jour, quelques messieurs sûrs d’eux: patron de Pierre et Vacances, élus locaux convaincus de leur importance, président de conseil général et futur secrétaire d’Etat, bref, quelques happy few accompagnés d’autochtones naïfs, décidèrent que tout cela, cette richesse gratuite à profusion, ne valait rien, ne rapportait rien et qu’il y fallait implanter… le plus grand Center Parcs d’Europe. Pensez vous, mesdames et messieurs : mille « cottages » avec de beaux parkings en goudron, de belles allées du même « métal », pour circuler sur la glèbe fangeuse, à vélo s’il vous plaît, des commerces, une clôture de fil de fer de deux mètres pour empêcher bipèdes et quadrupèdes extérieurs de troubler la « quiétude » des lieux. Pour agrémenter le tout, on allait bâtir une espèce de bulle tropicale avec des rivières en plastique bleu, un lagon, des palmiers en toc et autres bidules exotiques. Le tout chauffé à 29°, avec vidange du bouillon tous les six mois. !!

Pour ce mirifique projet, il suffisait de sacrifier la bagatelle de 110 à 120 hectares de zones humides, (beaucoup plus qu’à Sivens), d’envoyer au diable les écrevisses et autres batraciens, de priver les populations de la jouissance d’un vague bois, dont elles n’avaient que faire, puisqu’elles trouveraient toujours ailleurs assez de champignons pour parfumer leurs omelettes. Pour les « emplois », pas de problème : entre les subventions, la niche fiscale renouvelée, « les yeux dans les yeux », par monsieur Cahuzac, entre la vente du terrain au promoteur, pour 0,30 euros le m2, les nouvelles infrastructures nécessaires, chaque embauche ne coûterait au contribuable que… 240 000 €. Trois fois rien dans le contexte florissant de la conjoncture ! Et puis, que ne ferait-on pas pour renflouer les caisses de Pierre et Vacances, société à l’origine des Center Parcs, dont les pertes abyssales relèvent, désormais, de la grande cause nationale ?!

N’en jetez plus ?! Si, si: pour expédier les eaux usées des 5500 touristes attendus, eaux préalablement pompées dans une nappe phréatique menacée, on allait construire une conduite de 27 kilomètres, avec de nombreux points de relevage, pour arriver à une station d’épuration surdimensionnée à cet effet, sise non loin de l’Isère…

Tout à leur enthousiasme, le promoteur et les élus se rengorgèrent : ils allaient créer au moins 700 emplois, faire refleurir le fric et le béton en une région désertifiée. Le bonheur et la prospérité sur la terre ingrate des Chambaran, quoi…

Mais voilà : un beau jour, une bande d’irréductibles énergumènes s’avisa que la potion n’était pas à son goût, et même, qu’elle contenait, en y réfléchissant bien, plus de poudre de perlimpinpin qu’autre chose, à commencer par les emplois, le plus souvent à temps partiel, et payés une misère. Ils procédèrent à la création d’une association contre l’implantation du Center Parcs, exprimèrent courtoisement, démocratiquement mais fermement, leur opposition. Puis ils déposèrent des recours, qu’ils perdirent naturellement, au nom d’un « intérêt général » dont nul ne sait exactement à quoi il peut bien correspondre, sinon à justifier le pires dérives de la technostructure. Aujourd’hui, il s’entendent hargneusement traiter d’ « anarchistes violents » par l’ineffable député UMP du coin, vilipendés par monsieur le maire de Roybon et l’impayable président du Conseil Général de l’Isère.

Au début, les irréductibles en question se sentirent bien seuls. D’autant plus seuls que messieurs les élus et leurs bons apôtres psalmodiaient d’une voix monocorde, à la façon des lamas tibétains, mais sans les valeurs spirituelles : « de toute façon, ça se fera ». Bref, pour qui voulait l’entendre, c’était « circulez, y’a rien à voir ». Pas de quoi les inquiéter vraiment, se disaient-ils.

Et puis, patatras : Le 23 juillet 2014, les commissaires de l’enquête publique « Loi sur l’eau » du Center Parcs de Roybon rendirent leur rapport. 727 contributions écrites, dont soixante pour cent de réponses défavorables, plusieurs réunions publiques, plusieurs semaines d’enquête et de travail acharné, qui conduisirent à 13 conclusions irrévocables : le verdict était unanimement défavorable. En France, terre « des Droits de l’Homme », nous eussions pu penser que la messe était dite et que monsieur Brémont, PDG du « barnum » Pierre et Vacances, s’en irait massacrer les écrevisses et les grenouilles ailleurs. Que nenni. Balayant d’un revers de la main les 250 pages de l’enquête, monsieur le Préfet de l’Isère décréta urbi et orbi, que le projet « se ferait ». Soupirs et soulagement du promoteur, glapissements victorieux des élus et de leurs affidés. Le Droit, affirmaient-ils, était respecté. La légitimité républicaine aussi. Et de claironner leur ineffable satisfaction.

A nouveau, patatras ! Ce furent d’abord 250 dangereux « gauchistes » et autres « anarchistes », qui se réunirent à proximité du chantier pour exprimer leur colère. Puis il y en eut 600. Puis il y en eut plus de mille. (Décidément, le réservoir à anarchistes est presque aussi rempli que les caisses de l’Etat et de Pierre et Vacances sont vides !!) Comme les travaux avaient débuté en dépit des recours, une vieille maison forestière, aujourd’hui abandonnée, mise en vente et dont personne ne veut, fut occupée. Une nouvelle ZAD fut créée. Cris d’orfraie des saccageurs de forêts, d’autant plus vexés que les élus écologistes, dont la courageuse députée de la 9ème circonscription de l’Isère et la très opiniâtre députée EELV, tête de liste du Sud-est aux européennes, soutenaient activement la lutte… Aujourd’hui, le gouvernement tremble en pensant à Sivens et à NDDL. Aujourd’hui, les associations et collectifs anti Center Pars se comptent par dizaines. Une pétition sur la toile a réuni plus de 17000 signatures et ce n’est qu’un début

Par l’odeur de ZAD alléchées, les nuées médiatiques se sont abattues sur Roybon, avides de relater ce qui, jadis évoquait Clochemerle, et relève aujourd’hui du débat national. « Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain », les fanatiques de la déforestation en appellent à « la force injuste de la loi » (François Mitterrand). Que les gendarmes fassent leur office, hurlent-ils en gesticulant à l’assemblée, ou ceints de leurs belles écharpes tricolores, défilant devant la statue de la Liberté (un comble !!) de Roybon. Qu’ils cognent et qu’on n’en parle plus, ajoutent-ils. Des « vigiles » cagoulés semblent avoir déjà cogné… Mais on en parle encore plus !!

Le Conseil Général de l’Isère vient d’annoncer qu’il supprimait les subsides accordés à la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature, (FRAPNA), coupable d’indiscipline pour avoir, elle aussi, osé déposer un recours contre l’arrêté préfectoral. Le 7 Décembre, bras dessus bras dessous, des élus du Front National défilaient, selon le site du Point, aux côtés de la droite et du PS, pour soutenir Pierre et Vacances. La très sainte alliance que voilà !! Encore plus fort que celle du « sabre » et du « goupillon »! Le côté obscur de la force continue d’étendre son ombre maléfique sur les Chambaran, mais la rébellion croît et se multiplie encore plus vite que les déroutes électorales du Parti Socialiste…

 

Bernard Kuntz

Source:
http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-kuntz/081214/center-parcs-de-roybon-le-cote-obscur-de-la-force

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- Le projet de construction d’un Center Parcs en Isère divise

Posté par admin le 8 décembre 2014

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Reprise à but informatif:

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Le projet Villages Nature à Marne-la-Vallée

S.C.Batiactu ©
Photo d’illustration.

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- Les partisans du Center Parcs de Roybon marchent aussi ( ou quand le populisme ravi défend les destructions )

Posté par admin le 7 décembre 2014

 

 

 

A propos de la manifestation des « pour » du 7/12/2014.

 Cette manifestation a été appelée par l’ensemble des partis institutionnels, par mails privés et annonces publiques, par une très forte majorité d’élus, invitant par courriers leurs pairs de l’Isère et de la Drôme à s’y rendre en famille et  par l’ensemble des organisations patronales. Le PS, l’UMP, L’UDI, le FN se sont retrouvés ensemble et complices à battre le sentier avec les syndicats patronaux. Elle est pas belle la grande union nationale ? Et les organisateurs, « commerçants et artisans de Roybon pour Center Parcs » se nomment  » la majorité silencieuse ». Un peu de relents de poujadisme, non ?

1200 personnes présentes, à la lumière de ces appels massifs, ne nous semble pas une participation significative. 

Nous ne la nions pas, mais savons remettre les choses à leur place. 

Nous notons également la propagande de peur qui a été organisée autour des  » zadistes » dépeints comme des « anarchistes,  feignants, sales, casseurs, saccageurs » venus de partout et même de toute l’Europe pour semer la terreur à Roybon. De nombreuses rumeurs de casse circulent, non étayées et non validées par la gendarmerie.

Nous notons qu’alors que le maire de Roybon a prétendu devant les micros que 98% des roybonnais étaient pour le projet, les 1200 personnes présentes ( ce qui correspond à l’ensemble de la population) à cette manifestation sont venues de loin en voiture ( parking à l’entrée du village saturé). Or, c’est ce  que les partisans nous reprochaient, nous traitant d’étrangers qui se mêlent des affaires des roybonnais.

Alors, il y a donc les bons étrangers, aliénés à la propagande de Center Parcs et les mauvais étrangers la dénonçant ??

Du temps de la décharge que le préfet voulait imposer à Roybon (2006/2007/2008), les écologistes étaient les bienvenus à Roybon pour grossir les troupes d’opposants …

 

Nous regardons les panneaux-slogans de cette manif.

 

 » laissez nous travailler  » … pour 319 euros par mois, en cdd ?
Et de toute façon, une société qui doit détruire pour « créer du travail » n’est-elle pas une société à l’agonie qu’il est suicidaire de continuer?
Et qui porte ces panneaux ? Des chômeurs ? Ou des commerçants et petits patrons qui parlent en leur nom ? Disons plutôt: « laissez nous détruire « , sans réfléchir à ce que l’on fait pour le bienfait des caisses des gérants de trois ou quatre sociétés à l’oeuvre pour seulement 1 an .
A Toulouse, la FDSEA, le syndicat des agriculteurs industriels, a eu dans une autre manif contre les zadistes de Stivens le même slogan, ou presque:  » Laissez nous produire « , à traduire, en fait par « laissez nous continuer à ravager la terre par les pesticides et à entasser des animaux-machines dans des structures industrielles ».

 

 » Oui au renouveau du village » … en instituant cette misère sociale  et ce précariat organisé ?
( le nombre d’emplois annoncé, l’est sur la base d’une occupation à 90%, qui n’est atteinte qu’en période de vacances scolaires, on travaille « au coup de sifflet » chez Center parcs ).

 

« L’avenir de nos enfants c’est maintenant » … En leur volant à jamais ce patrimoine forestier et en laissant un nouveau seigneur disposer à son gré de leur « force de travail », leur temps, leur vie ?

 

« Chantier autorisé » … Et si la justice l’interdit à la suite des plaintes déposées, on détruit d’abord et on verra après ?

 

 » Zadiste, les Chambarans c’est pas ton pays », variante du nationaliste « on est chez nous » ( mais le fn était officiellement dans le cortège et madame d’Ornano y dénonçait le « diktat des écologistes »). Mais à qui appartient l’eau détruite qu’on empêche autoritairement de se répandre chez les populations voisines ??? A qui appartient l’air que les forêts ne purifieront plus ???  Et plus généralement à qui appartiennent les territoires de cette planète ? Pierre et Vacances et ses complices ont le droit de dessiner des frontières et de les fermer à qui ils veulent ?

 

Rien de nouveau, au fond, sous le soleil.

Le monde capitaliste exige des destructions et des sacrifices pour ses intérêts privés et pour assoir son pouvoir. Il associe par la propagande et la peur la population ouvrière à ses diktats au nom du travail bienfaiteur et rassembleur. Mussolini et Hitler n’en disaient pas moins …

Les camps de vacances de Center Parcs sont aussi des camps d’aliénation collective et de travail forcé .

 

 » ARBEIT MACHT FREI « 

 

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- A Roybon, une marche aux flambeaux « pour que la nature reprenne ses droits »

Posté par admin le 7 décembre 2014

A Roybon, une marche aux flambeaux « pour que la nature reprenne ses droits »

Le Monde.fr | 07.12.2014 à 03h00 • Mis à jour le 07.12.2014 à 09h13 | Par Camille Bordenet (Envoyée spéciale à Roybon (Isère))

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- Communiqué des Lapins et écureuils unis contre Center Parcs

Posté par admin le 7 décembre 2014

Marche aux flambeaux : on déménage Pierre et Vacances !

 

6 décembre 2014, c’est la fête des lumières à Roybon ! Cinq cent personnes ont participé ce soir à une marche aux flambeaux contre le chantier de Center Parc.

Rendez-vous était donné à 18h pour un vin chaud et une soupe conviviale. Une fanfare accueillait les manifestants dans une ambiance bon enfant.

A 19 heures, des dizaines de flambeaux sont allumés et le cortège s’élance sur la route en lacets qui monte au chantier. Un long serpent de lumière illumine les hauteurs de Roybon. Chansons et batucada rythment la ballade. A l’avant, une banderole : « où la Zad passe, les chantiers trépassent ! »

Arrivés au sommet de la colline, les manifestants ouvrent la barrière et pénètrent sur les terrains privatisés par Pierre et Vacances. Encore 300m et les voici arrivés devant les barraques de chantier. Les 5 vigiles présents (les mêmes qui ont frappé des zadistes quelques jours auparavant) sont écartés sans violence.

Toujours en musique, lapins et écureuils redécorent avec de la peinture les algecos et les voitures des vigiles, cependant que d’autres ouvrent les portes et débarassent le rare mobilier restant à l’intérieur. Les meubles passent de main en main pour être jetés plus loin. « On déménage Pierre et Vacances » crient les manifestants. Du même coup, les baraques de chantier sont remplies de terre et de branches : la nature reprend ses droits ! « Pas de chantiers dans la forêt, la forêt dans le chantier ! »

 

C’est déjà l’heure de rentrer. Les manifestants font demi-tour et redescendent au lac. Ils repartent fiers d’avoir montré leur détermination à bloquer le chantier, et décidés à revenir bientôt.

 

De 7 à 77 ans, et chacun à sa manière, tout le monde est le bienvenu pour participer au mouvement contre Center Parc.

 

Lapins et écureuils unis contre Center Parc

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- Un nouveau barrage de Sivens ? (Fabrice Nicolino)

Posté par admin le 6 décembre 2014

Un nouveau barrage de Sivens ?

Publié le 3 décembre 2014

Cet article a été publié par Charlie Hebdo le 26 novembre 2014

Les socialos sont impayables. À Roybon, dans l’Isère, ils soutiennent un projet touristique qui passe par la destruction d’une zone humide, exactement comme dans le Tarn. Pour mettre à la place une bulle tropicale à 29 degrés et une rivière « sauvage » en plastique bleu.

Ces enfoirés sont en train de tout saloper. Maintenant, au moment même où vous lisez Charlie. Les engins de chantier de Pierre et Vacances – on va reparler de ces amis de l’homme – travaillent le week-end, les jours fériés, la nuit, pour créer l’irréversible. Depuis le 20 octobre, le chantier du Center Parcs de Roybon (Isère) bousille, hectare après hectare, le bois des Avenières, au bord de l’immense  forêt de Chambaran. Daphné, une jeune nana, au cours d’un rassemblement sur place le 17 novembre : « On n’a plus vraiment le temps d’attendre les recours légaux, et donc, on est un peu forcés de désobéir à la loi pour ralentir et stopper ce chantier ». Le résultat des deux recours sera connu dans une dizaine de jours, et les écrabouilleurs espèrent, dans tous les cas, qu’il n’y aura plus rien à sauver.

Séance décryptage : le 4 décembre 2009, le conseil général d’Isère – socialo, comme celui du Tarn – signe un protocole d’accord avec une transnationale du tourisme de masse, Pierre et Vacances (voir encadré). On déplie le tapis rouge pour une opération officiellement destinée à « équilibrer l’activité touristique » dans la partie Ouest de l’Isère, grâce à « la réalisation d’opérations significatives, à fort impact économique ».

Dans les faits, il s’agit de fourguer 200 hectares, dont une grande partie constituée d’une zone humide forestière, d’une très grande valeur écologique. Le village de Roybon – moins de 1300 habitants en 2011 -, propriétaire des lieux, accepte de vendre, probablement appâté par une taxe locale d’équipement de 1,2 million d’euros, suivie d’une taxe foncière de 500 000 euros chaque année. Passons au magnifique projet. Il s’agit d’installer douillettement un millier de « cottages » en bois, avant de faire venir 5 000 victimes en flux tendu pour se ressourcer « en pleine nature » à la sauce Pierre et Vacances. Après avoir détruit la vraie, cette emmerdeuse de toujours. Compter quand même de 600 à 800 euros pour une semaine et quatre personnes.

La très goûteuse cerise s’appelle AquaMundo, qui est le cœur même du « village ». C’est tellement con que ça décourage la moquerie. On créerait une bulle tropicale à 29 degrés – sur place, le thermomètre peut descendre à – 20 degrés -, traversée par une « rivière sauvage » en plastique bleu, qui sinue entre piscines et bassins surmontés de palmiers. Comme le dit sur le ton juste la publicité officielle, « admirez les poissons dans le bassin aux coraux et détendez-vous dans nos Centres Health & Beauty, Nature & Spa. Et si toute cette eau vous a donné soif, l’Aqua Café est là pour vous désaltérer et vous restaurer ».

On se demande dans ces conditions idylliques-là pourquoi il y a des opposants. Toutes les associations historiques sont vent debout, à commencer par la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature, http://www.frapna-38.org/thematiques/center-parcs-roybon.html). Mais les opposants les plus directs se retrouvent dans Pour les Chambaran sans Center Parcs (PSCCP,http://www.pcscp.org), notamment pilotée par Stéphane Peron, un informaticien venu de la région parisienne. Dans le clair-obscur de la bataille en cours, des Camille – nom générique donné aux jeunes opposants, de Notre-Dame-des-Landes à Sivens – poussent comme autant de champignons. Des actions illégales – sabotage du piquetage du chantier – ont déjà eu lieu, mais on va probablement vers des affrontements. « Deux collectifs viennent de naître, précise pour CharlieHenri Mora, opposant de toujours. L’un sur place, l’autre à Grenoble. Ce n’est pas un secret : il y a parmi eux des illégalistes ».

Il faut dire que Pierre et Vacances s’assoit avec bonhomie sur l’enquête publique, en général sous contrôle, mais qui a tourné à l’horreur pour les amoureux des palmiers et poissons violets. Organisée du 14 avril au 28 mai, elle a recueilli 727 observations – ce qui est beaucoup – dont 60 % défavorables. Comble de tout, la commission d’enquête chargée de statuer sur le projet a publié en juillet un rapport de 25 pages dévastateur. Non contente de donner à l’unanimité un avis défavorable, elle détaille en 12 points les raisons de son opposition.

Charlie ne peut insister, et c’est dommage, car pour une fois, c’est beau (1). L’étude préalable, à la charge de l’aménageur, aura été brillantissime, car dit le texte, « la commission relève des affirmations régulières d’absences présumées d’impact avant tout inventaire ». Le principe est connu : qui ne cherche pas ne trouve rien. Autre point admirable, celui du destin des flots tropicaux. Car n’oublions jamais qu’il faut vider les chiottes, un jour ou l’autre. Or pour remplir tout AquaMundo, il faut entre 3100 et 3700 mètres cubes d’eau. Dans une région qui connaît, soit dit en passant, des sécheresses saisonnières récurrentes.

Où vidanger ? Pour des raisons sanitaires, il faut tout évacuer au moins deux fois par an. Quels produits chimiques contiendra la bouillie ? Nul ne le sait, mais en tout cas, on bazardera le tout dans un plan d’eau voisin, après avoir attendu que la température tahitienne baisse à un niveau jugé convenable. De là, le vomi gagnera un cours d’eau, puis sans doute, beaucoup plus loin, le Rhône. Et où pompera-t-on les centaines de mètres cubes – entre 613 et 1200 – nécessaires chaque jour pour abreuver les taulards des vacances ? En bref, estime la commission, « la multitude d’incertitudes, d’incohérences, voire d’incorrections, que comporte le dossier d’enquête au titre de la « loi sur l’eau » (…) confère un caractère rédhibitoire au projet en l’état ».

Malgré tout cela et tant d’autres choses, passage en force, soutenu par deux secrétaires d’État socialistes de la région : André Vallini, qui a failli devenir Garde des Sceaux, et Geneviève Fioraso, scientiste hors concours. Sivens le retour ?

(1) Le texte complet : http://www.isere.gouv.fr/content/download/20051/136634/file/Conclusions

ENCADRÉ

Les Center Parcs poussent comme des champignons

Pierre et Vacances, la transnationale derrière le projet de Roybon, pèse près d’1 milliard 500 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce mastodonte emploie 7500 salariés et « gère » au total 231 000 « lits ». La Côte d’Azur doit beaucoup à Pierre et Vacances, l’un des plus grands bétonneurs des côtes françaises.

Créé en 1968 par le néerlandais  Sporthuis Centrum, le « concept » des Center Parcs et les villages existants ont été rachetés par Pierre et Vacances en 2001. Il existe à ce jour, en Europe, 25 Center Parcs. En France, quatre sont ouverts, deux sont plus ou moins commencés, dont celui de Roybon, et trois sont en projet dans le Jura, dans le Lot-et-Garonne et en Saône-et-Loire.

Dans ce dernier département, la bagarre a dé jà commencé autour du collectif du Geai du Rousset (http://centerparc-le-rousset.org), qui proteste contre les 80 millions d’argent public qui pourraient être engloutis dans ce projet privé. Et réclame comme tous ceux qui vomissent les Center Parcs, « l’abandon de ces projets inutiles et coûteux ». Dans le Jura, la mobilisation a elle aussi commencé, et certains pensent déjà à une coordination nationale des opposants aux Center Parcs.

Sauf grosse surprise, Pierre et Vacances commence un long chemin de croix.

Source:
http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1836

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- Biodiversité en danger : la gestion des zones humides critiquée

Posté par admin le 6 décembre 2014

Biodiversité en danger : la gestion des zones humides critiquée

Le Monde.fr | 05.12.2014 à 21h24 • Mis à jour le 05.12.2014 à 21h26

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- A Roybon, partisans du Center Parcs et zadistes se mènent une guerre des nerfs

Posté par admin le 5 décembre 2014

 

A Roybon, partisans du Center Parcs et zadistes se mènent une guerre des nerfs

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- Subventions indécentes, destruction de l’environnement, précarité de l’emploi : un « Center Parcs » suscite la colère

Posté par admin le 4 décembre 2014

Subventions indécentes, destruction de l’environnement, précarité de l’emploi : un « Center Parcs » suscite la colère

PAR SOPHIE CHAPELLE 4 DÉCEMBRE 2014 Lire la suite… »

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- 6/12/2014, défilé anti GPII à Grenoble et marche aux flambeaux à Roybon

Posté par admin le 4 décembre 2014

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la version PDF :

 

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Source:
http://grenoble.indymedia.org/2014-12-04-Grenoble-Roybon-appel-du-6

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- Center Parcs de Roybon: les zadistes jouent au chat et à la souris

Posté par admin le 4 décembre 2014

 

Center Parcs de Roybon: les zadistes jouent au chat et à la souris

AFP 4 DÉCEMBRE 2014 À 19:20 (MIS À JOUR : 4 DÉCEMBRE 2014 À 19:42) Lire la suite… »

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-Le chantier du futur Center Parcs de Roybon (Isère) de nouveau suspendu

Posté par admin le 4 décembre 2014

Le chantier du futur Center Parcs de Roybon (Isère) de nouveau suspendu

Les Zadistes ne désarment pas. Alors que les travaux de débardage avaient repris ce jeudi 4 décembre peu après 8 heures, le chantier a de nouveau été interrompu par l’arrivée d’une vingtaine d’opposants au projet.

  • Par Anne Hédiard
  • Publié le 04/12/2014 | 09:39, mis à jour le 04/12/2014 | 11:11
© Jordan Guéant / France 3 Alpes
© Jordan Guéant / France 3 Alpes
Ce matin vers 8h20, deux bûcherons, encadrés par quatre vigiles, se sont remis au travail pour défricher le terrain sur lequel le Center Parcs devrait voir le jour. Moins d’une demi-heure plus tard, une vingtaine d’opposants au projet ont débarqué sur le chantier. Pas d’affrontement, mais le patron a décidé de suspendre de nouveau les travaux.
Des gendarmes sont arrivés sur place. Pour l’instant, tout le monde se regarde en chien de fusil mais pas d’affrontement.

© Jordan Guéant / France 3 Alpes
© Jordan Guéant / France 3 Alpes

A 300 mètres de là, d’autres opposants ont érigé un petit barrage pour empêcher les camions d’arriver sur le chantier. Deux engins sont bloqués.

© Jordan Guéant / France 3 Alpes
© Jordan Guéant / France 3 Alpes

Les forces de l’ordre ont tenté une conciliation avec les Zadistes. Discussion dans le calme. Les gendarmes ont expliqué aux opposants au projet qu’ils étaient hors-la-loi. Un huissier s’est rendu sur place pour constater l’arrêt des travaux. Les représentants de Pierre et Vacances sont attendus sur place vers 11 heures.

Source:
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2014/12/04/le-chantier-du-futur-center-parcs-de-roybon-isere-de-nouveau-suspendu-605916.html

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- Center Parcs Roybon : « On peut concilier l’activité, l’emploi et le respect des règles de l’environnement » (S. Royal)

Posté par admin le 4 décembre 2014

Center Parcs Roybon : « On peut concilier l’activité, l’emploi et le respect des règles de l’environnement » (S. Royal) 
04/12/2014

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- Sivens, Notre Dame des Landes, Center Parcs en Isère… Les cinq projets les plus décriés de France

Posté par admin le 4 décembre 2014

Sivens, Notre Dame des Landes, Center Parcs en Isère… Les cinq projets les plus décriés de France

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- «Le Center Parcs de Roybon se fera» (Brémond)

Posté par admin le 4 décembre 2014

«Le Center Parcs de Roybon se fera» (Brémond)

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- Center Parcs de Roybon : élus, zadistes, écolos… qui veut quoi ?

Posté par admin le 4 décembre 2014

Center Parcs de Roybon : élus, zadistes, écolos… qui veut quoi ?

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- Mobilisation des opposants au Center Parcs de Roybon

Posté par admin le 3 décembre 2014

Mobilisation des opposants au Center Parcs de Roybon

Le Monde.fr avec AFP | 30.11.2014 à 08h58 • Mis à jour le 30.11.2014 à 13h36

Le projet de Center Parcs de Roybon, en Isère, est qualifié de « carnage » pour l'environnement.

Plusieurs centaines de personnes ont prévu de manifester, dimanche 30 novembre, en milieu de journée, dans la forêt de Chambaran, à quelques kilomètres au nord du plateau du Vercors contre le projet de Center Parcs de Roybon, qualifié de « carnage » pour l’environnement.

Organisé par le collectif ZAD (zone à défendre) Roybon, c’est au moins le troisième rassemblement contre le projet dans la région depuis le lancement des travaux de défrichement, le 20 octobre. Cette nouvelle manifestation a lieu après l’annonce par le président de la République de sa volonté d’ouvrir le grand chantier d’une démocratie plus locale et participative sur les projets d’aménagement ayant des impacts sur le territoire.

« NOUVEAU SIVENS »

Depuis quatre ans, les promoteurs du projet et leurs opposants se livrent une bataille judiciaire sans relâche. Le 3 octobre, le préfet de l’Isère avait pris un arrêté validant le projet, après un avis consultatif favorable du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires. L’enquête publique avait en revanche rendu cet été un avis défavorable, pointant l’impact néfaste du futur complexe touristique sur l’environnement. Qualifiant le projet de « rédhibitoire », elle a notamment pointé l’absence de débat public et un impact sur les zones humides évalué « au minimum » entre 110 hectare et 120 hectares. « Dix fois Sivens ! », crient les opposants.

Recharger son véhicule depuis son mobile c‘est possible ?

- Mobilisation des opposants au Center Parcs de Roybon dans ActualitésRecharger son véhicule depuis son mobile c‘est possible ?Connaître l’état de la batterie, programmer la recharge avant son départ, le tout depuis son mobile… autant de possibilités offertes par l’Audi A3 Sportback e-tron et ses services Audi connect.

La situation « est en train de passer au stade d’un nouveau Sivens », estime Francis Meneu, président de la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) Isère. La référence aux manifestations contre le barrage de Sivens ou l’aéroport Notre-Dame-des-Landes revient régulièrement dans la bouche des opposants, qui espèrent provoquer un débat national sur le dossier.

Avec la Frapna et la Fédération de pêche de la Drôme, l’association d’opposants Pour Chambaran sans Center Parcs (PCSCP) a déposé un recours en référé au tribunal administratif de Grenoble pour faire arrêter l’abattage des arbres, qui touche déjà plus de 30 hectares. Une audience est prévue le 12 décembre.

CRÉATION D’EMPLOIS

A l’issue des travaux, le site s’étendra sur 150 hectares, soit « 0,42 % de la superficie totale de la forêt », souligne le groupe Pierre & Vacances, qui met en avant aussi 697 emplois créés et des retombées fiscales pour les collectivités locales. Ces arguments ont convaincu une grande partie des élus isérois, de droite comme de gauche, au premier rang desquels le secrétaire d’Etat André Vallini (PS), ancien président du conseil général.

« Les commerçants attendent Center Parcs avec impatience. On a besoin d’activité économique. Sous prétexte qu’on a 33 000 hectares de forêt, on ne va pas rester à regarder tomber les châtaignes à l’automne », fait valoir Marcel Bachasson, conseiller général (UMP) et ancien maire de Roybon (2001-2014).

DÉGRADATIONS SUR LE CHANTIER

Pierre & Vacances assure au contraire avoir conçu le projet « dans le plus grand respect de l’environnement », selon Eric Magnier, directeur grands projets du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, qui dénonce des « contre-vérités » et évoque seulement 76 hectares de zones humides détruites. La construction des résidences doit commencer à l’automne 2015.

S’il voit le jour, fin 2017, le Center Parcs de Roybon sera le sixième en France et le 25e en Europe. Le chantier fait l’objet de « harcèlement » et d’actes de« vandalisme » presque « toutes les nuits », avec des clôtures détériorées, des piquets de géomètre déplacés et un incendie de matériel, selon Eric Magnier. « On est obligé de déplacer les engins de défrichement toutes les nuits », a-t-il précisé, expliquant que les travaux avaient déjà pris quinze jours à trois semaines de retard.

Source:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/30/mobilisation-des-opposants-du-center-parcs-de-roybon_4531653_3244.html

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- Les opposants au Center Parc de Roybon occupent une maison forestière

Posté par admin le 3 décembre 2014

Les opposants au Center Parc de Roybon occupent une maison forestière

AFP 1 DÉCEMBRE 2014 À 12:00
Entre 600 et 1 000 zadistes ont manifesté dimanche dans la forêt de Chambaran.
Entre 600 et 1 000 zadistes ont manifesté dimanche dans la forêt de Chambaran. (Photo Philippe Desmazes. AFP)

Le collectif Zone à défendre souhaite empêcher la construction d’un village de vacances à Roybon qui aurait un impact néfaste sur l’environnement. Dimanche, une manifestation a rassemblé près de 1 000 personnes dans la forêt de Chambaran.

Des opposants au projet de Center Parcs de Roybon (Isère) occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement depuis dimanche soir, ont-ils annoncé dans un communiqué. Membres du collectif Zad (Zone à défendre) Roybon, ces opposants participaient à la manifestation qui a rassemblé entre 600 et 1 000 personnes dimanche dans la forêt de Chambaran.

«Notre promenade s’est achevée à la maison forestière de la Marquise, propriété abandonnée de l’ONF (Office national des forêts, ndlr) que nous occupons massivement (…) jusqu’à l’abandon définitif du projet de Center Parcs», écrivent-ils. La gendarmerie a confirmé cette occupation illégale.

La maison forestière de la Marquise, située à 5 km du village de Roybon, est en cours de vente par l’ONF. Elle ne se situe pas sur le terrain de Pierre & Vacances-Center Parcs, destiné à abriter le village de vacances. «Cette maison nous servira de base arrière pour organiser notre lutte pour une forêt sans Center Parcs», écrivent les«zadistes»«Pierre, les vacances sont finies!», concluent-ils.

 697 CRÉATIONS D’EMPLOIS

Les opposants au projet mettent notamment en avant l’enquête publique qui a rendu cet été un avis défavorable, pointant l’impact néfaste du futur complexe touristique sur l’environnement. Le Center Parcs de Roybon doit accueillir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l’«Aquamundo», une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine, jacuzzi, etc. Le projet prévoit 697 créations d’emplois et d’importantes retombées fiscales pour les collectivités locales.

La construction des résidences doit commencer à l’automne 2015. S’il voit le jour, fin 2017, le Center Parcs de Roybon sera le 6e de France et le 25e en Europe. Le tribunal administratif de Grenoble doit examiner le 12 décembre plusieurs recours d’associations demandant la suspension des travaux de défrichement. Plus de 30 hectares de forêt ont déjà été abattus.

Source:
http://www.liberation.fr/societe/2014/12/01/les-opposants-au-center-parcs-de-roybon-occupent-une-maison-forestiere_1154316

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- La contestation enfle contre le projet de Center Parcs à Roybon

Posté par admin le 3 décembre 2014

La contestation enfle contre le projet de Center Parcs à Roybon

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- Center Parcs de Roybon: le maire de Grenoble dénonce un «projet préhistorique»

Posté par admin le 2 décembre 2014

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Center Parcs de Roybon: le maire de Grenoble dénonce un «projet préhistorique»

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- Isère : des manifestants s’opposent à la construction d’un Center Parcs à Roybon

Posté par admin le 2 décembre 2014

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Isère : des manifestants s’opposent à la construction d’un Center Park à Roybon Lire la suite… »

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- Isère: Jean-Jack Queyranne souhaite la suspension des travaux du Center Parcs

Posté par admin le 2 décembre 2014

Quand les soutiens historiques de ce Center Parcs ont des pudeurs ….
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Isère: Jean-Jack Queyranne souhaite la suspension des travaux du Center Parcs

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-Mobilisation urgente à la ZAD Roybon (02/12/2014 11h)

Posté par admin le 2 décembre 2014

Mobilisation urgente la maison de la marquise est menacé, appel a mobilisation rapidement !!!!!
Huissier et gendarmes sur place !

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