Après les provocations de manuel Valls qui s’est transformé en VRP complice des défenseurs de l’aéroport de Notre Dame des Landes et de Pierre et Vacances et leur a fait des promesses en son nom, Revoila le triste sire Vallini, qui vient dans la presse réaffirmer son allégeance aux bétonneurs. Son ode au productivisme pour le productivisme et ses menaces non voilées en direction des zadistes nous laissent de marbre. En une seule phrase il a réussi à s’adresser avec cynisme et mépris à tous les opposants aux saccages du capitalisme.
Y’a un concours au gouvernement, pour décerner la médaille du plus servile serviteur de la société marchande ?
Center Parcs de Roybon: « Pour que la France reste la France, nous devons continuer à construire », André Vallini
Le secrétaire d’État à la Réforme territoriale et ancien président du Conseil général de l’Isère, André Vallini, estime que le Center Parcs controversé de Roybon doit être mené à terme « pour que la France reste la France ». Il l’a dit dans un entretien au Dauphiné Libéré, ce dimanche 4 janvier.
Pour l’ancien président (PS) du Département, le projet se fera car il « est attendu dans les Chambaran, l’un des territoires les plus défavorisés de notre département, où les 700 emplois, qui ne seront pas précaires, seront les bienvenus ». La suspension par le tribunal administratif d’un arrêté préfectoral autorisant le projet au titre de la loi sur l’eau n’est qu’ »une étape dans un parcours très long », affirme-t-il dans les colonnes du Dauphiné.
« Rendez-vous compte: c’est en 2007 que j’ai négocié l’implantation d’un Center Parcs en Isère, et sept ans plus tard, il n’est pas encore ouvert! En France, des réglementations trop lourdes et des procédures trop longues permettent d’entraver des projets portés par des élus du suffrage universel », regrette le secrétaire d’État.
« Pour que la France reste la France, nous devons continuer à construire des aéroports, des barrages, des autoroutes, des lignes de TGV, des équipements de tourisme », estime-t-il, en référence à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, au barrage de Sivens ou au projet de TGV Lyon-Turin.
Concernant le Center Parcs de Roybon, M. Vallini assure être « en lien permanent » avec la ministre de l’Écologie Ségolène Royal « qui connaît bien les Center Parcs, puisque sa Région, Poitou-Charentes, participe financièrement à celui qui ouvrira au printemps prochain dans la Vienne ». »Elle a suggéré que l’on puisse revoir certains aspects du projet de Roybon et le PDG de Pierre & Vacances, Gérard Brémond, vient de déclarer qu’il y est prêt », affirme-t-il.
Quant aux opposants zadistes qui bloquent les travaux de défrichement du site depuis début décembre, « ils doivent savoir que l’État prendra, le moment venu, les dispositions nécessaires pour faire cesser cette illégalité », prévient M. Vallini.
Le projet de Center Parcs de Roybon prévoit la construction d’un millier de cottages autour d’une bulle aquatique tropicale au coeur de la forêt de Chambaran. Il pourra accueillir 5.628 personnes et doit permettre la création de 697 emplois, soit 468 postes « équivalent temps plein ».
Très chaleureux remerciements aux ZaDistes, qui ont évité, par leur tenacité, à Mrs Vallini, Bachasson, Perraud, Neuder, Barbier ou Cotalorda ( non exhaustif … ) de se mettre naïvement (bien sur), dans l’illégalité ! ( Et en plus, ils n’auront plus besoin de se compromettre à nouveau avec le Front national, en partageant bras dessus, bras dessous, les mêmes manifs et les mêmes slogans, ce qui allait finir par être franchement plus que gênant et dangereux, à force …)
Center Parcs à Roybon : les travaux sont suspendus !
16h10: Pour Jean Jack Queyranne, président de la la région Rhône Alpes: « Le Tribunal administratif de Grenoble vient de statuer ce mardi 23 décembre sur la procédure en référé relative au projet de Center parcs à Roybon (Isère). S’appuyant sur l’absence de saisine de la Commission nationale du débat public et les dispositions de la loi sur l’eau, le juge a suspendu l’arrêté du 3 octobre 2014 du préfet de l’Isère, dans l’attente d’une décision sur le fond. J’appelle maintenant chacun à prendre en compte ce jugement et à s’inscrire dans une démarche d’apaisement, comme je l’ai toujours souhaité dans ce dossier.»
15H40 : Pour Stéphane Peron, président de l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs, la suspension des travaux est une « excellente nouvelle ». « Cela prouve que l’inquiétude sur la question de la loi sur l’eau était légitime. Cette problématique est le talon d’Achille du projet ». Malgré tout, il tempère : « Nous avons tout de même étaient déboutés sur notre recours « espèces protégées ». C’est dramatique… Le vivant n’a pas été pris en compte. Personnellement, je suis déçu. » Le président conclut : « On va continuer à se battre. Nous allons continuer à travailler sur les dossiers. »
15h30 : Alors qu’un conseil municipal doit avoir lieu ce soir, le maire de Roybon Serge Perraud doit s’exprimer devant les médias à 17h.
15h : L’information vient de tomber: le juge des référés suspend l’arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorise les travaux, au titre de la loi sur l’eau. Les travaux du projet de Center Parcs à Roybon, portés par Pierre & Vacances, sont donc de fait suspendus.
« Nous nous réjouissons de cette décision qui montre que ce projet de Center Parcs a été mené de façon précipitée, au détriment de la concertation et du respect du droit », ont (déjà) réagi Michèle Rivasi (députée européenne EELV), Michèle Bonneton (députée EELV), Olivier Bertrand et Catherine Brette (conseillers généraux EELV) mais aussi les élus écologistes de la Région et les secrétaires départementaux et régionaux EELV pour Rhône-Alpes.
Plus d’infos à suivre. Et retrouvez notre dossier et toutes les réactions dans le Dauphiné Libéré de ce mercredi 24 décembre.
Le chantier du futur Center Parcs de Roybon (Isère) de nouveau suspendu
Les Zadistes ne désarment pas. Alors que les travaux de débardage avaient repris ce jeudi 4 décembre peu après 8 heures, le chantier a de nouveau été interrompu par l’arrivée d’une vingtaine d’opposants au projet.
Par Anne Hédiard
Publié le 04/12/2014 | 09:39, mis à jour le 04/12/2014 | 11:11
Ce matin vers 8h20, deux bûcherons, encadrés par quatre vigiles, se sont remis au travail pour défricher le terrain sur lequel le Center Parcs devrait voir le jour. Moins d’une demi-heure plus tard, une vingtaine d’opposants au projet ont débarqué sur le chantier. Pas d’affrontement, mais le patron a décidé de suspendre de nouveau les travaux.
Des gendarmes sont arrivés sur place. Pour l’instant, tout le monde se regarde en chien de fusil mais pas d’affrontement.
Les forces de l’ordre ont tenté une conciliation avec les Zadistes. Discussion dans le calme. Les gendarmes ont expliqué aux opposants au projet qu’ils étaient hors-la-loi. Un huissier s’est rendu sur place pour constater l’arrêt des travaux. Les représentants de Pierre et Vacances sont attendus sur place vers 11 heures.
Affaire du Center Parcs de Roybon: la FRAPNA Isère craint un retour de bâton
La section iséroise de la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature redoute de perdre l’aide du Conseil général de l’Isère en raison de son opposition au projet d’implantation d’un Center Parcs à Roybon. « Une pression inacceptable sur un lanceur d’alerte reconnu », commente la FRAPNA.
A l’heure du défrichement sur le site du futur Center Parcs, la FRAPNA régionale fait partie des associations qui ont saisi la Justice pour demander l’annulation des dernières autorisations préfectorales. Une situation qu’une partie des élus de gauche du Département aurait du mal à accepter car la FRAPNA Isère est aidée par le Conseil général et le Conseil Général soutient le projet Center Parcs.
« On nous fait comprendre que nous avons franchi une ligne jaune, et qu’un nouveau partenariat est impossible », explique Francis Meneu, le président du mouvement. Évidemment, du côté du Département, on est plutôt discret sur la question. Et le défenseur de la nature de poursuivre: « Quel dommage d’en arriver là alors que notre action est reconnue en matière d’éducation, de sensibilisation et de protection de l’environnement isérois! »
Certains y voient « une pression inacceptable sur un lanceur d’alerte ». « Depuis octobre 2008, la FRAPNA n’a cessé d’alerter élus et techniciens sur l’inadéquation du site d’implantation de ce projet, qui est une vaste zone humide », peut-on lire dans un communiqué. « On ne se laissera pas intimider et on défendra jusqu’au bout notre droit au renouvellement de la convention de partenariat. » Dans le pire des cas, l’association envisage déjà un grand appel aux dons.
Communiqué navrant, nous n’avons même pas envie de commenter ce tissu de mensonges et d’auto-promotion.
Nous n’avons pas non plus envie de leur expliquer que, en effet, « leur » démocratie ne sert qu’à valider des décisions prises en catimini dans des bureaux fermés.
Nous n’avons pas envie de leur expliquer que les « minorités » dont ils parlent avec un dédain indigne, non seulement sont loin d’imposer leur point de vue, mais au contraire sont de plus en plus violemment réprimées, jusqu’à en perdre la vie, comme Rémi, sans qu’aucun élu local ou de l’état n’ait trouvé un peu de son temps pour, au moins hypocritement présenter des condoléances à une famille meurtrie.
Leur pseudo-légitimité d’élus qui ont tous les droits, cette photo ci-dessous la montre de façon très claire.
Lors de cette manifestation des « pour », que voit-on ?
200 personnes, dont une très grande majorité d’élus convoqués pour l’occasion par le nouveau maire de Roybon et venus de toute l’Isère et quelques roybonnais, commerçants eux-même ou sollicités par eux.
Pour une ville de 1400 habitants, dans une communauté de commune de 7000 où, nous disent-ils, tout le monde est pour c’est, comment dire … pathétique.
Center Parcs : les élus de gauche et de droite se manifestent
Alors que toutes les autorisations préfectorales ont été données, alors que le chantier a débuté le 20 octobre dernier, le débat sur le Center Parcs dans les Chambaran n’est pas clos. Loin de là. Les opposants se sont fortement mobilisés ces dernières semaines : manifestation sur le site de Roybon et dans le centre-ville de Grenoble, actes de désobéissance civile sur le chantier, déclarations dans les médias…
À leur tour, les élus du territoire favorables au projet se manifestent. Ils viennent de signer un communiqué de presse commun. Gauche-droite confondues. Ils expliquent : « Quand des minorités imposent leur refus à des majorités élues, interrompent et bloquent des projets élaborés, décidés et votés par de larges majorités d’élus locaux, départementaux et régionaux, l’État de droit est en cause. Où en est la démocratie quand on met sur le même pied le point de vue de manifestants, qui ne représentent qu’eux-mêmes et celui d’élus du suffrage universel qui représentent leurs concitoyens ? […] Quand la voix mesurée des majorités est de plus en plus couverte par celle, bruyante voire violente, de minorités et qu’on renonce à tout projet qui n’aurait pas l’aval de tous ceux qui n’en veulent aucun, c’est inacceptable et le droit des minorités à s’exprimer ne saurait remplacer celui des majorités à décider. »
Et déclarent : « Nous, élus territoriaux, réaffirmons notre soutien ferme et définitif à la réalisation du Center Parcs Isère ».
Les élus déroulent ensuite les arguments en faveur du projet, « qui prévoit la création de 700 emplois directs dont 80 % à durée indéterminée, auxquels s’ajoutent 140 emplois induits, et 1 500 personnes auront travaillé pendant la phase chantier qui durera deux ans. Un projet respectueux de l’environnement avec un haut niveau d’exigence […] Un projet respectueux des procédures de la République : les autorisations administratives, sujet à un harcèlement contentieux, ont toute été délivrées par les autorités compétentes dans le respect des textes, et confirmées par les juridictions françaises les plus éminentes, jusqu’au Conseil d’État. »
GRENOBLE – HIER SOIR, LA MANIFESTATION VISAIT ÉGALEMENT À DÉNONCER LE PROJET DU CENTER PARCS DE ROYBONIls étaient 500 à rendre hommage à Rémi Fraisse Lire la suite… »
ROYBON – AVEC UNE LETTRE OUVERTE ADRESSÉE AU PRÉFET DE L’ISÈRE ET AU PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL
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ROYBON – DES OPPOSANTS AU PROJET SE SONT RÉUNIS SUR LE SITE POUR UNE ACTION DE “DÉSOBÉISSANCE CIVILE”Le chantier du Center Parcs perturbé hier matin Lire la suite… »
Des opposants au Center Parcs sont ce matin sur le chantier
Une trentaine d’opposants au Center Parcs de Roybon sont réunis sur le chantier depuis 8h ce mercredi matin. Ils ont engagé une « action non violente »: retirer tout le balisage sur le terrain. Piquets, ruban, balises, barres de fer…
Publié le 29/10/2014 à 09:04 Vu 8069 fois
ROYBON – ALORS QUE LE GROUPE PIERRE & VACANCES A DÉBUTÉ LE CHANTIER HIER, LES OPPOSANTS SE SONT RÉUNIS SUR LE SITE
Center Parcs : entre travaux et manifestation Lire la suite… »
ISÈRE-DRÔME – APRÈS L’AVIS DÉFAVORABLE DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE, LA DIRECTION DU CENTRE DE LOISIRS PRÉPARE UN NOUVEAU DOSSIERCenter Parcs : peut-être en 2017
Nouvelle manifestation des opposants au projet de Center Parcs
Nouvelle manifestation des opposants au projet de Center Parcs
À l’appel de la Confédération paysanne de l’Isère, une nouvelle manifestation contre le projet de Center Parcs des Chambaran était organisée hier. Les opposants se sont réunis devant l’office de tourisme de Roybon, avant de se rendre sur le site du projet. Diverses prises de parole ont ponctué le rendez-vous. Pour rappel, le dossier du Center Parcs a fait l’objet d’une enquête publique dans le cadre de la loi sur l’eau. Alors que l’avis du commissaire enquêteur devrait être connu d’ici la fin du mois de juillet, les opposants ont rappelé une fois de plus leurs arguments : menace de pollution, création d’emplois précaires et gaspillage d’argent public.
Conseil communautaire de Chambaran-Vinay-Vercors (2)
Considérant que le projet Center Parcs de Roybon améliore l’offre touristique du département, une motion a été prise en sa faveur, en sachant que la station d’épuration du Sud Grésivaudan a été calculée en tenant compte de l’apport des effluents du Center Parcs et qu’un désistement augmenterait la participation de la communauté de communes Chambaran Vinay Vercors (3C2V) qui est partie prenante pour les communes de Chasselay et Varacieux. Un avis favorable est donné sur le projet de transport du Pays voironnais, tout en formulant des demandes concernant la ligne express TransIsère 5 200 et l’accès des ambulances ou des véhicules au futur hôpital, mais aussi aux zones d’activités.
Le point sur le Sictom
L’étude des conventions avec le Sictom de la Bièvre pour l’enlèvement des déchets sur les communes de Montaud, Saint-Quentin et La Rivière, a été reportée en attendant la remise en route du Sictom du Sud Grésivaudan. Déplacement du point d’apport de Gonnardière sur la commune de Vinay, pour les ordures ménagères. Différents avenants ont été actés en faveur du Pôle de services, la mise en place de gestion d’accès par badge et vidéophone.
Bernard Eyssard a été élu président, Bernard Fournier et Jean-Marc Vernet, vice-président, représentant la 3C2V. Ils se sont mis au travail : mise en place des commissions, rencontres avec les fournisseurs, études des contrats et statuts que la 3C2V souhaite voir revus, en particulier une réduction du nombre de représentants au conseil syndical. Ils devront aussi résoudre le problème des pénalités financières pour le tonnage des ordures ménagères.